Département recherche : présentation des projets en cours.


Le Département recherche de l’ESA Saint-Luc Liège tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants et orateurs qui ont assisté à la soirée qui s’est tenue hier, le 29 septembre 2023. Votre présence ont contribué à faire de cet événement un moment mémorable. Au cours de cette soirée, nous avons eu le plaisir de vous présenter les projets du Département recherche, abordant des thématiques variées, de la préservation du patrimoine culturel à la création artistique contemporaine, en passant par le design des milieux et la représentation des femmes dans l’histoire photographique. Vos échanges et votre intérêt pour la recherche à l’ESA Saint-Luc Liège sont très appréciés. Encore une fois, merci à tous pour votre participation et votre contribution à cette soirée enrichissante.

Voici le programme complet :

  • 17h10-17h40 : Le Bethléem verviétois : un projet fédérateur 

Par Nico Broers, Dr. Meriam El Ouahabi et Valérie Rousseau.

En juillet 2021, « le Bethléem », théâtre miniature, emblématique du folklore verviétois, a subi de plein fouet les dégâts liés aux inondations. Ces scènes religieuses et populaires se composent d’une grande diversité de matériaux, tous atteints profondément par les boues et l’eau polluée. 

Notre objectif commun dans le cadre de cette recherche, est de mieux cibler les méthodes de restauration, en tenant compte de la diversité et de la fragilité des matériaux (bois, céramique, porcelaine, peinture, papier, paraffine…). 

Vu l’ampleur de la tâche et le nombre important d’œuvres sinistrées, des échanges interdisciplinaires seront nécessaires pour prendre en charge, tous ensemble (étudiants et professeurs de conservation-restauration) ces objets et trouver des solutions d’intervention adéquates. 

Dr. Meriam El Ouahabi 
Conférencière de sciences chimiques en CROA, ESA Saint-Luc Liège et chercheuse à l’Université de Liège, AGEs.

Formation : Doctorat en Sciences, Université de Liège 

Domaines de recherche : céramique, matériaux à base d’argile et composite, matériaux pour restauration, étude de sédiments, recyclage de déchets solides  

Publications : > 60 articles  

Nico Broers  

Professeur en CROA peinture, ESA Saint-Luc Liège 

Formation : Master C-R à la Northumbria University, Royaume-Uni.  

Activités : membre du conseil ENCoRE, membre du conseil d’administration APROA/BRK, directeur de ARTBEE Conservation, membre du comité de rédaction de CeROArt, chercheur au sein de l’unité de recherches interfacultaire AAP (ULiège) 

Valérie Rousseau 

Professeur en CROA céramique ESA Saint-Luc 

Formation : Licence en histoire de l’art, ULiège, Graduat en conservation d’objets d’art, Saint-Luc Liège 

Activités : Restauratrice indépendante à l’Atelier SIO2   

Domaines d’intérêt : Pratique et restauration de céramique : façonnage, décoration, techniques variées, zelliges, carrelages, Kintsugi 

Le développement des technologies numériques dans tous les domaines de l’activité humaine a modifié radicalement les processus de conception et de production. Les hypothèses de notre recherche ne sont pas de nier ces progrès technologiques, mais d’en contrebalancer les manques en initiant un changement de paradigme, à savoir considérer :  

  • le toucher en tant que potentialité de communication.  
  • le tangible comme accompagnement indispensable du numérique.   

D’un point de vue méthodologie, notre protocole de recherche-création, vise à mettre en parallèle un objet existant et un objet recherché pour que la matérialité des caractéristiques tactiles et tangibles de l’objet observé, éclaire par analogie les caractéristiques projetées du second. Exploitant la découverte des objets de la collection Diricq, le projet vise en particulier à cultiver la connaissance de la perception haptique et intégrer la manipulation et le toucher comme moteur de créativité. 

Sylvie Leroy 

Architecte, diplômée en 1987 de l’ISA st Luc de Liège. Dès 1990, elle collabore avec I. André, E. Maudoux et E. Wathieu à des projets d’art plastique, d’architecture, d’aménagement intérieur, d’espace public ou d’ouvrage d’art au sein de la société d’architectes AC&T, srl  -Architecture, Contexte et Téguments- avec le souci d’y étayer un point de vue technique, plastique ou poétique de l’architecture. Depuis 2016, elle mène également un travail pédagogique, en tant qu’enseignante à l’ESA Saint-Luc Liège en Design industriel et en Architecture d’intérieur. 

Hilke Vervaeke 

En tant que Designer industriel, diplômée en 1998 de l’ESA Saint-Luc Liège, Hilke Vervaeke a fondé la société Focus-id, bureau d’étude spécialisé dans l’accompagnement et l’exécution de projets innovants pour des sociétés et des marchés publics. Avec Daniel Steenhaut, elle a créé ID-Sceno au Maroc, bureau de conception pour l’aménagement scénographique. Elle mène également un travail de transmission pédagogique, en tant que professeur d’atelier et de recherche formelle en Design industriel à l’ESA Saint-Luc Liège. 

  • 18h10-18h40 – Colin Ponthot – Action recherche et design des milieux 

Le design des milieux se propose une pratique du contexte apprenant : identifier de façon située des problématiques et ce qui les lient les unes aux autres. L’étude des milieux ou mésologie est l’étude de la relation des êtres vivants entre eux dans leur environnement. Le concept plus large d’écologie remplace la mésologie au cours du XIX siècle. La mésologie réapparaît sous la forme d’un outil conceptuel lié à l’éthologie, soit à l’étude du comportement animal, pour s’élargir ensuite à l’humain. Pour la mésologie, il y a une distinction entre milieu et environnement. Chaque individu a un champ d’action en relation à son mode de vie qui peut être défini comme étant son milieu. L’ensemble des vivants partage le même environnement à différentes échelles et le milieu est propre à chaque entité vivante. En tant que designer, voir l’environnement comme un ensemble de bulles poreuses interagissant les unes avec les autres, permet de multiplier les points de vue et les astuces pour recueillir et transformer des connaissances en projet design.

Présentation du livre « Design et pensée du Care, pour un design des luttes et des singularités » s’inscrit dans l’axe « soin, corps, écologie » de la ligne de recherche Design des Milieux DMLab de l’ENSAD Nancy. Ce livre est la compilation d’un atelier, d’un colloque et d’une exposition sur la thématique du soin et ce qui la lie au design. 

Retour sur le travail en immersion en mars 2022 d’une équipe d’étudiantes en Master Design des Milieux à l’Olivier, un service d’aide à la jeunesse situé à Bruxelles. 

Colin Ponthot 

Designer et professeur de design à l’ENSAD Nancy. Il a coordonné l’Option Design de 2013 à 2015 et 2022-2023. Il est affilié à la ligne de recherche du département Design des Milieux DM-Lab. Son travail en design sonore a été montré dans de nombreux centres d’art et festivals en Belgique et à l’étranger. Il vit et travaille à Bruxelles. 

  • 18h40-18h50 – Sandrine Dryvers et Elodie Ledure – Avant-Devant – Femmes dans tous ses états 

Contactées par Anne Drechsel, responsable des archives photographiques du Musée de la Vie wallonne, pour prolonger et renouveler leurs différentes collections, nous avons désiré proposer, à côté du travail de collaboration de la section Photographie avec le musée, une recherche plus spécifique, encore jamais réalisée, consacrée à la représentation des femmes dans les collections photographiques du musée. 

Parallèlement à cette recherche, et pendant une année académique, nous créons, au sein d’un laboratoire où se croisent professeurs, étudiant(e)s, alumni et artistes extérieurs, des images contemporaines autour de représentation féminine, éclairée par des récits de vie et des témoignages. Les images anciennes côtoient les nouvelles, elles se répondent, se mélangent, en créent de nouvelles. L’objectif est une exposition/publication grand public. 

Sandrine Dryvers est cinéaste, photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie. 

Elodie Ledure est photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie. 

  • 18h50-19h – Noémie Drouguet, coordinatrice du Département recherche 

Brève présentation du rapport d’activité du Département recherche et des projets en développement 

  • 19h-19h30 : Verre de l’amitié 

Manon Timmers et Adam Paluch, lauréats du « Prix Roger De Conynck »

Tout juste diplômés de la section Photographie ESA Saint-Luc Liège de notre École, nous tenons à féliciter Manon Timmers et Adam Paluch, lauréats du « Prix Roger De Conynck » !🏆

Le Prix Roger de Conynck est attribué chaque année par la Fondation Roi Baudouin à deux étudiant·e·s talentueux·ses en dernière année des écoles supérieures de photographie en Belgique. Féru de photographie, Roger De Conynck a voulu garder jusqu’au bout allumée la flamme de cette passion en créant, au sein de la Fondation Roi Baudouin, un Fonds à son nom. Depuis 2011, le Fonds Roger De Conynck soutient des jeunes étudiant·e·s méritant·e·s en dernière année d’études photographiques, afin de les aider dans le développement de leur carrière professionnelle.

Manon Timmers – www.instagram.com/manon.tmrs/

Adam Paluch – www.instagram.com/aw.paluch/ :

BORDERS : résultats d’un Workshop International en Photographie

Workshop photo : les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège, de Ljubljana et de Cluj-Napoca explorent la notion de FRONTIÈRE

Les étudiants en photographie de l’ESA Saint-Luc Liège ont organisé un workshop international d’une semaine appelé “Borders” du 13 au 18 mars. Le but était de rencontrer, échanger, expérimenter, oser, collaborer, et interroger la notion de FRONTIERE. Les étudiants de l’Académie des Beaux-Arts et Design de Ljubljana, de l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca et une étudiante de Bruxelles étaient également présents à l’ESA pour participer à cet événement. Les professeurs d’atelier de l’ESA, de Slovénie et de Roumanie, ainsi que la photographe franco-espagnole Catalina Martin-Chico ont encadré le workshop.

 

 

Après une semaine de recherche et création photographique, des workshops diurnes et nocturnes au B9, une soirée dédiée à la diffusion de documentaires, un barbecue en présence de tous les étudiants et professeurs en section photo, ainsi qu’une conférence donnée par Catalina Martin-Chico, les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège, de Cluj-Napoca et de Ljubljana ont présenté leur travail lors de l’exposition “Borders” le samedi 18 mars à 17h au B9.

 

 

La rencontre internationale a été organisée avec l’aide de Brigitte Grignet et du Service International de l’ESA Saint-Luc Liège. Les partenaires de l’Académie des Beaux-Arts & Design de Ljubljana ALUO – Akademija za likovno umetnost in oblikovanje et de l’Université d’Art et Design de Cluj-Napoca Universitatea de Artă şi Design din Cluj-Napoca / UAD ont également été remerciés pour leur participation. Cette mobilité a été marquée par d’excellentes rencontres et expérimentations autour du médium photographique !

 

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Jean Janssis, rencontre littéraire et présentation des “corps impressionnés”

Jean Janssis, rencontre littéraire et présentation des “corps impressionnés”

Le 24 novembre dernier, la bibliothèque de l’ESA Saint-Luc Liège conviait le photographe Jean Janssis en vue de présenter son nouvel ouvrage “Les corps impressionnés“.

 

Ce recueil rassemble une sélection de photographies emblématiques du travail de cet ancien professeur dans la section photographie. Accompagné par Charlotte Derclaye, professeur d’histoire de l’art, cette rencontre était l’occasion de découvrir notamment sa technique à la gomme bichromatée, et les étapes permettant d’atteindre des noirs d’une telle profondeur !

Retour photographique de cette rencontre conviviale et haute en couleur !

 

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Joris Degas, lauréat des Promenades photographiques

Joris Degas,
lauréat des Promenades photographiques

 

Joris Degas, tout juste diplômé en photographie, remporte le Prix Mark Grosset-SAIF 2022 des Promenades Photographiques de Vendôme, catégorie plasticienne, pour son projet En attendant Saïgon. 

Copyright Joris Degas

Ce concours, lancé depuis 2007, a pour ambition de mettre en lumière les démarches et regards de la jeune génération de photographes issus de plus de vingt écoles de photographie internationales.

Les candidatures sont exposées pendant le festival des Promenades Photographiques de Vendôme, que l’on peut découvrir du 2 juillet au 27 août 2022.

Chaque année, deux prix sont décernés pendant le festival par un jury de professionnels : le prix de la photographie documentaire (remporté par Aurélien Goubau, de l’ESA le 75) et celui de la photographie plasticienne. Et c’est dans cette dernière catégorie que le travail de Joris Degas a su faire résonance aux yeux du jury. Ce dernier était présidé par Marc Simon, membre du conseil d’administration des Promenades Photographique et composé de Fannie Escoulen, cheffe du Département de la photographie du ministère de la culture, Pierre Ciot, président de la Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe (SAIF), Aurélia Marcadier, directrice de PhotoSaintGermain, Nathalie Marchetti, Libération et William Daniels, photographe. Un troisième prix est également décerné par le public.

En plus du prix, le travail de Joris sera exposé dans la programmation officielle des Promenades Photographiques de l’an prochain !

Faire un geste

Faire un geste

Exposition des Bac1 en Photographie aux portes ouvertes des ateliers RAVI

Du vendredi 25 au dimanche 27 mars, les élèves de première année en Photographie exposent aux côtés de Charlotte Beaudry, Joséphine Javier et Ida Ferrand dans le cadre des portes ouvertes des Résidences Ateliers Vivegnis International (RAVI).

Beauté du geste… 

Un geste, un simple geste, c’est beaucoup et c’est peu à la fois; trois fois rien, à peine un zeste. 

Un geste grave ou léger, le geste de l’homme au travail ou celui de la mauvaise humeur… geste gratuit et donc d’autant plus beau — néanmoins, se méfier de la beauté du geste, ou de son revers ! Vilain geste ou mauvais réflexe, geste d’amour au contraire — qui vaut pour preuve! Un geste pour ou un geste contre, geste symbolique ou de protestation, de révolte. Gestes barrières, de fraîche et sinistre mémoire ! Ou doux geste de la main, de l’ami, de l’amant… Bouger, enfin ! Faire vibrer l’instant, tenter de le saisir ! En plein vol, temps suspendu… oui mais voler c’est pas beau: geste défendu ? Un geste pour conjurer l’immobilisme, se défaire de la contrainte… « la vie remue », comme disait l’autre ! Et sous l’œil de jeunes étudiants, ce réveil fait plaisir à voir. 

L’expérience esthétique nous a appris que, de toutes les images produites (ne serait-ce qu’un peu) par la main de l’homme, seule la photographie, rivée à l’ici et maintenant de la prise de vue, était du même coup liée au geste, au corps, à l’acte du photographe; à sa présence, même s’il n’agit que dans ses moments d’absence. 

Sur le versant théorique du geste, on fouinera du côté du philosophe Michel Guérin; de l’écrivain Charles Dantzig (qui, en 2017, entreprenait, en 143 chapitres, d’inventorier tous les gestes vus et retenus); ou encore du  sémiologue Vilem Flusser, qui faisait du geste de photographier le geste philosophique par excellence, philosophie par le regard et par l’action, philosophie en œuvre dans l’espace, observable à travers la démarche du photographe. Côté « raisons pratiques », on rappellera l’origine plus concrète de la présence de ces images aux « RAVI » : images produites par les étudiantes et étudiants de B1 (ils font de la photo depuis 6 mois !), invités à travailler librement au départ de ce thème donné, avec pour objectif que cette petite vente contribue à financer d’autres projets, à prolonger le mouvement. 

Chaque geste est dès lors… un geste qui compte, il n’y en a pas de petit ! Et marquer un intérêt, ou une simple présence, faire un pas et jeter un œil — c’est déjà agir et contribuer. 


Infos pratiques :

Plus d’info : http://www.ravi-liege.eu/

Ciné-club 7/12/21

Ciné-club 7/12 à l’An Vert

“Black and white” & film surprise !

18h : vernissage de l’exposition

Une exposition photographique des étudiants de B2 et B3 photographie de l’ESA Saint-Luc Liège.

Bien que la pandémie de Covid-19 persiste et nous distance les uns des autres, nous avons souhaité nous réunir autour d’une exposition photographique. Nous, ce sont les étudiants en photographie de deuxième et troisième année de l’ESA Saint-Luc Liège.

Notre défi fût d’organiser une exposition photographique sans nous rencontrer et de faire cohabiter dans l’espace intimiste de l’An vert, tous styles, tous angles et tous sujets photographiques. Tantôt s’interpellant, tantôt s’entrechoquant… Et pourtant, parmi toutes ces images, subsiste un intérêt commun: le regard. Chaque photographe porte et apporte un regard propre sur ce qui l’entoure. Il capture un instant et le partage avec le monde, avec vous.

Cette exposition est avant tout synonyme de nuance. Nuance de regard, nuance de lumière, nuance de gris… Et si nous avons réunis essentiellement des clichés noir et blanc, cela ne vous empêchera pas d’en voir de toutes les couleurs.

19h : projection suprise !

Cette fois-ci, laissez-vous surprendre …

L’équipe du Ciné-club vous concocte une projection surprise. En ces temps d’incertitudes sur notre quotidien, quoi de mieux que de se laisser surprendre positivement ? Tenter l’expérience et rejoignez-nous à l’An Vert pour le dernier ciné-club de 2021.

Informations pratiques

Accessible gratuitement

Covid safe ticket

Le mardi 7 décembre 

Dès 18h

À l’An Vert (rue Mathieu Polain n°4 – 4020 Liège)

Animal Pictures : expo des B1 Photo

Depuis plus d’un an, l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège a proposé à ses B1 en Photographie de travailler sur le thème de la puissance du lien homme-animal dans le cadre de l’exposition ANIMAL PICTURES, en complément de LOVE – Animal Stories, la nouvelle exposition que propose le Musée de la Vie wallonne.

 

Avec l’aide de plusieurs enseignant·e·s, puis sous la houlette de l’équipe de commissariat et d’accrochage du Musée, le résultat – partiel – de ce travail est à présent disponible dans la cour intérieure du bâtiment, aux côtés d’images puisées dans leurs collections propres ou dans celles du Musée de la photographie à Charleroi.

 

Le Centre culturel de Marchin-Modave-Clavier et la Fondation Bolly-Charlier (galerie Juvénal à Huy), dans le cadre d’une expo collective intitulée « Nos animaux les bêtes », montreront à partir d’octobre d’autres images réalisées par les étudiants sur ce thème, ainsi que des travaux d’étudiants d’autres sections.

 

Compléments d’infos suivront d’ici là !

 

 

Informations pratiques

Ouvert du mardi au dimanche, de 9h30 à 18h

Gratuit tous les premiers dimanche du mois

Rue des Mineurs, 4000 Liège

Cliquez ici pour plus d’informations

Expo (IM)POSSIBLES

L’an dernier, alors que le covid nous force tou·te·s au confinement, les étudiant·e·s de dernière année de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège finissent leurs études isolé·e·s, les événements étant tous annulés donc la traditionnelle expo de fin d’année. Impossible pour elles et pour eux de montrer au grand public leurs travaux, notamment leurs travaux de fin d’études (TFE).

 

Certain·e·s n’ont pourtant pas lâché le morceau ! En effet, les diplômé·e·s de la section Photographie de l’année académique 20219-2020 devaient montrer leurs travaux de fin d’études en 2020 mais l’exposition a dû être annulée pour les raisons que nous connaissons.

Et bien, cela sera chose (enfin) faite en 2021 ! L’exposition (IM)POSSIBLES reprenant les TFE des étudiant·e·s alors en B3 Photo sera visible les 17, 18 et 19 juin à L’image sans nom.

 

Les ancien·ne·s étudiant·e·s sont :

Laura Bourguignon, Emilie Burggraeve, Théodora Colige, Romain Coty, Damien Dejasse, Bryan Godefroid, Justine Guns, Nayef Hazimeh, Marie Jourdain, Eliot Lambert, Axelle Latour, Philippine Lecharlier, Sarina Mattiacci, Mehdi Merabti, Aurore Mignolet, Alexandre Duy Nguyen, Robin Nissen, Lauren Pearson, Julie Roland et Layla Saâd.

 

© Layla Saâd

 

Infos pratiques :

Jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 juin

À L’image sans nom (place Vivegnis, 6 – 4000 Liège)

Entrée libre

 

Des nouvelles de “L’objet qui parle”

Depuis le lancement du projet autour de la collection du designer Philippe Diricq, le projet “L’objet qui parle” ne cesse de se développer et permet aux étudiant·e·s et aux enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège d’envisager différents axes de travail. Il est aussi devenu l’intérêt d’une jeune artiste-chercheuse qui vient de commencer sa résidence à l’ESA, Kim Cappart.

 

 

Initiative du Groupe de travail Recherche, le projet « L’objet qui parle » a débuté en septembre 2019. Opportunité de collaboration pédagogique inter-section autant que point de départ d’activités de recherche, ce projet s’appuie sur une partie de la collection du designer Philippe Diricq, qui a confié un peu plus de 200 objets à Saint-Luc. Dès son arrivée, la collection a suscité l’enthousiasme d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s de différentes sections, qui ont pu utiliser ce “support pédagogique” hors-norme. Design industriel, Communication visuelle et graphique, Architecture d’intérieur, Conservation-restauration des œuvres d’art, Photographie… sont les premières sections à exploiter la richesse de la collection. Sans compter les classes de dessin et croquis de toutes les disciplines artistiques, qui se sont succédées pour profiter de cette collection remarquable. Dans deux ou trois ans, les objets présents à Saint-Luc rejoindront l’ensemble auquel ils appartiennent, dans le futur musée Design Innovation à Charleroi. D’ici-là, la collection est à la disposition du corps enseignant !

 

 

Un exemple concret d’utilisation de la collection

Les étudiant·e·s de première année de la section Photographie, dans le cadre de l’atelier Studio avec Nathalie Noël, ont utilisé et mis en scène des objets, comme ce téléphone Lady, l’un des objets les plus appréciés de la collection – le combiné n’est-il pas un objet qui parle ? Les travaux réalisés cette année seront présentés lors de l’expo de fin d’année, en relation avec les objets de la collection et des travaux d’autres sections qui s’en inspirent également, le tout dans un dispositif scénographique conçu par quatre étudiantes de master en Architecture d’intérieur, option scénographie.

© Maureen Bougnet 2020.

 

Une collection qui “parle” à Kim Cappart

L’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège accueille depuis le début du mois de mai une jeune artiste-chercheuse en résidence : Kim Cappart, qui a obtenu une bourse “Un futur pour la culture” de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celle-ci vise à encourager les artistes, et en particulier les artistes émergents, à consolider leur pratique à travers un projet en “compagnonnage”. Kim a choisi d’ancrer son travail d’exploration et de recherche artistique au Département recherche, dans le projet “L’objet qui parle”. Après une première visite de la collection en août dernier, elle élaboré un projet personnel qu’elle nous présente ci-dessous.
Sa proposition représente une réelle opportunité d’explorer un chemin singulier et innovant pour arpenter les enjeux contemporains liés à “L’objet qui parle”.  En effet, dans une démarche associant des réflexions suscitées par la collection (et les travaux déjà réalisés) à un processus participatif, l’artiste s’attachera à concevoir et à produire une œuvre originale, qui deviendra elle-même un ancrage pour des recherches ultérieures et pour la coopération avec nos partenaires muséaux à Charleroi. De plus, son projet rejoint des préoccupations de la scénographie (Architecture d’intérieur) et du design social (Communication visuelle et graphique).

 

Kim Cappart avec un objet de la collection Diricq

 

Kim, peux-tu retracer ton parcours ?
J’ai obtenu mon diplôme de master en scénographie à Saint-Luc Bruxelles en 2017. Depuis mon mémoire intitulé « Comment la scénographie d’exposition peut aider à sensibiliser les publics sur des problématiques contemporaines dans un musée de société ? », j’ai ancré mon travail dans le secteur muséal. J’ai tenté de remonter à la racine du travail scénographique dans l’exposition pour enclencher des facteurs de changement dans l’intervention du scénographe. J’ai beaucoup d’intérêt pour le combinaison entre la savoir, la théorie d’un domaine, et la pratique artistique. Au-delà de la scénographie, je suis artiste, et j’ai envie d’expérimenter plusieurs compétences artistiques pour créer une sorte de force hybride sur un projet global, un projet d’exposition. C’est la notion de scénographe-auteur, que j’ai esquissée dans mon mémoire et que je voudrais développer à travers ce projet exploratoire.
Durant près de deux ans, j’ai travaillé sur des expositions “Public à l’œuvre” : j’ai fait de la gestion de projet, de la coordination, pour l’association Arts et publics qui soutient ces expositions. J’ai donc pu approcher les coulisses logistiques d’un projet. J’ai également suivi une formation en médiation culturelle.

Quelle est ta proposition dans le cadre de la bourse que tu as obtenue ?
Au départ, j’étais venue à Saint-Luc Liège pour envisager un projet de recherche FRArt, pour lequel j’ai également postulé, quand l’appel de la FWB a été lancé. J’ai découvert la collection de Philippe Diricq. J’ai eu l’idée de combiner ma recherche avec les travaux interdisciplinaires sur “L’objet qui parle”. Pour moi, c’est une base concrète pour tester un processus, qui reste encore assez abstrait dans ma tête. C’est un beau prétexte pour me concentrer sur ma recherche à travers cette collection d’objets. “L’objet qui parle” a résonné à ce que je faisais pour “Public à l’œuvre” : faire parler les objets dans un commissariat participatif, avec des citoyens non-professionnels. On faisait partager des expériences personnelles à partir d’objets des musées. L’objet peut produire des récits différents en fonction de qui s’exprime à son sujet. L’objet devient un médium. Il ne s’agit pas seulement de parler de son fonctionnement. Je voudrais organiser des ateliers de réflexion participative, des “conversations” avec des objets, pour faire surgir des thématiques à partir d’eux. Ensuite, je m’attellerai à la conception de l’œuvre-installation à partir de réflexions collectives autour de la collection, J’ai envie de me laisser influencer par les autres mais l’œuvre qui sera produite restera une impulsion personnelle, qui pourrait d’ailleurs aller vers le contraste. Actuellement, je n’ai pas d’idée précise sur le résultat que je pourrai obtenir. Impossible de dire dès à présent ce qu’il adviendra au terme de cette résidence! En revanche, le processus exploratoire sera partagé grâce à un carnet de recherche.

Il y a aussi une forme d’engagement dans le travail que tu envisages…
Oui, j’aimerais que les expositions proposent des visions sur des actions concrètes que chacun peut mettre en œuvre. Il y a une vraie notion d’engagement, la recherche d’un impact sur le visiteur, sans que ce soit une leçon de morale. À travers la collection Diricq, il y a vraisemblablement des thématiques sociétales et contemporaines à explorer.

 

Rédaction :

Noémie Drouguet