En 2017, l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège diplômait la première génération d’étudiant·e·s issu·e·s du master en Communication Visuelle et Graphique, qui était jusqu’alors un bachelier en Graphisme. Justine Warin en faisait partie. Il y a quelques jours à peine, elle lançait officiellement son activité professionnelle de graphiste indépendante : Unalome – Design graphique. Rencontre par téléphone avec Justine, confinement oblige.
Comment est né ce projet ?
À ma sortie de Saint-Luc Liège, j’ai d’abord travaillé dans une entreprise en tant que graphiste. Le travail n’était pas déplaisant mais je débordais d’énergie et voulais abattre plus de travail ! Après cette expérience professionnelle, j’ai été engagée par une marque de vêtements pour un poste de graphiste également. Mais après quelques années en travail de bureau, je me suis rendue compte que ce n’était pas un environnement optimal pour moi. J’ai donc décidé de lancer mon activité professionnelle un peu avant le confinement… C’est plutôt raté pour se libérer de l’enfermement du bureau ! 😉 À côté de cet aspect-là, j’avais aussi envie de partager avec les autres ma touche en tant que graphiste indépendante.
Depuis quand nourris-tu l’idée de ce projet ?
L’idée prenait forme dans mon esprit depuis quelques temps. Ma sœur a pu un peu m’informer sur quelques aspects, étant elle-même graphiste indépendante (et ancienne de Saint-Luc aussi !) mais j’ai vraiment eu le déclic il y a un gros mois et demi quand j’ai lu la citation de Steve Jobs : “Si vous ne travaillez pas pour vos rêves, quelqu’un vous embauchera pour travailler pour les siens.” Je me suis alors dit : “Et si moi aussi, je travaillais pour mes propres rêves ?” Puis j’ai pris vraiment les choses en main : le lendemain, je prenais rendez-vous à l’Union des Classes Moyennes (UCM) et le 1er avril, je lançais officiellement Unalome ! Je suis assez déterminée : quand j’ai un projet en tête, je mets en œuvre tout ce qu’il faut pour qu’il aboutisse !
Peux-tu nous en dire plus sur le nom Unalome ?
C’est un mot issu du bouddhisme. Il signifie le chemin qui mène vers l’éveil, chemin sur lequel on peut évidemment rencontrer des épreuves. Je me suis dit que c’était en fait, comme dans la vie, et même, comme dans la recherche d’un projet (un logo par exemple). On retrouve dans le travail de graphiste cette même idée de cheminent.
Peux-tu nous parler de ton passage à Saint-Luc Liège ?
Je suis sortie en 2017 de Communication Visuelle et Graphique, c’était au moment où le bachelier avait été transformé en master, je faisais donc partie des premiers diplômés de ce nouveau master. Je garde un bon souvenir des cours d’atelier, notamment celui de sérigraphie. Ce que j’ai apprécié durant mes études, c’est que l’on nous pousse à être fort créatifs. Et on nous a aussi beaucoup appris à contextualiser notre idée, l’agrémenter de recherches pour que le projet soit solide. On ne faisait pas un projet juste pour en faire un.
Un conseil pour les étudiant·e·s acutel·le·s ?
Je dirais de rester passioné·e ! C’est grâce à cela que l’on va au bout des choses, qu’on y arrive : la passion !
Envie d’en savoir plus sur Unalome ou de devenir l’un de ses clients ?
C’est par ici !
Unalome
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