Prix Coup de cœur pour l’affiche créée par Jérôme Delhez

À la rentrée scolaire dernière, la Direction de la Langue Française de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service Général des Lettres et du Livre) lançait un concours de réalisation d’une affiche pour son événement La Langue Française en Fête 2020.

Pour rappel, cet événement annuel vise à rappeler à chacun·e que la langue française est faite pour les citoyen·ne·s et non l’inverse. Tout au long d’une semaine, il s’agira de “vivre le français” au rythme d’un programme d’activités festif et ludique : ateliers d’écriture, expositions, spectacles, performances… Le tout, dans différentes villes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’édition de 2020 aura lieu du 18 au 26 mars et aura pour thématique l’eau.

Le concours était proposé aux classes des écoles supérieures d’arts graphiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; chaque classe remettant une sélection de trois projets. Les étudiant·e·s de B3 de la section Illustration de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège y ont pris part et l’un d’eux, Jérôme Delhez, a reçu le prix Coup de cœur de l’Administration Générale de la Culture.

En plus d’une exposition des projets des affiches, toute la classe sera invitée à une masterclass, “Des études en illustration aux premières parutions”, lors de la Foire du Livre. Encore félicitations à tou·te·s les participant·e·s et à Jérôme Delhez !

 

L’affiche créée par Jérôme Delhez

Obsessions, expo curatée par Bertrand Léonard

­Depuis la fin du mois de septembre, le MIMA Museum à Bruxelles accueille l’exposition hors-normes Obsessions. Celle-ci présente plusieurs centaines de travaux de 23 artistes, principalement belges, sous forme de dessins, sculptures, céramiques ou installations in situ. Elle est organisée en partenariat avec La S Grand Atelier, une association située au cœur des Ardennes Belges qui propose une série d’ateliers de création (arts plastiques et arts de la scène) pour des artistes mentalement déficient.e.s.

Bertrand Léonard, professeur de dessin dans la section BD, est le curateur de cette exposition. Il a travaillé des années durant comme artiste-animateur à La S Grand Atelier ; afin de terminer en beauté ses activités au sein de l’association, il a pensé l’exposition Obsessions.

Son idée était de présenter une sélection d’œuvres liées à des thématiques sur la série ou obsessionnelles qui font sens dans la production des artistes hors-normes accueilli.e.s à La S Grand Atelier. Le parti pris de cette exposition et de l’ancien travail de Bertrand Léonard est de montrer des œuvres de qualité avant même de mentionner le handicap de l’artiste.

C’est pourquoi les œuvres sont exposées sur un pied d’égalité avec celles d’artistes que l’on qualifiera de « normaux » dans le sens non porteur.se.s de handicap, car la pratique de la mixité est fortement présente au sein des ateliers.

 

 

L’exposition

Expressionniste gestuel ou introverti méticuleux, humoristique ou triste, l’univers singulier de chacun.e des artistes se dilate dans la production abondante et la série. Les travaux prouvent une application hors norme dans leurs exécutions qui confine à l’obsession. Les artistes sont-ils.elles pour autant maladivement obsédé.e.s par leurs créations ? Les œuvres ne le disent jamais. C’est pour cette raison que les informations sur les artistes ne sont partagées qu’à la fin de l’exposition ; le visiteur embrasse ainsi les travaux du regard sans à priori, sans refouler sa propre émotion au regard de la personnalité de l’artiste sous prétexte qu’il.elle est différent.e.

Depuis un siècle, l’art brut ne cesse de fasciner. Au début sans doute, la société est restée incrédule face au talent inattendu d’artistes qu’elle jugeait inaptes et sur lesquel.le.s planait, trop souvent et encore aujourd’hui, un regard paternaliste et complaisant. Il est temps de regarder les œuvres pour elles-mêmes, et de reconnaître l’importance de leur contribution à la culture sous toutes ses formes.

 

Les artistes
Artistes Résidents : Sarah Albert, Rita Arimont, Adolpho Avril, Marie Bodson, Kostia Botkine, Laura Delvaux, Gabriel Evrard, Irène Gérard, Régis Guyaux, Alexandre Heck, Jean Leclercq, Pascal Leyder, Philippe Marien, Barbara Massart, Benoit Monjoie, Rémy Pierlot, Marcel Schmitz, Florent Talbot, Elke Tangeten, Dominique Théâte.

Artistes invités : Pakito Bolino, Paul Loubet, Monsieur Pimpant.

Artistes animateurs : Michiel De Jaeger, Juliette Bensimon Marchina, Fabian Dores Pais, Anaïd Ferté, Antoine Boulangé, Bertrand Léonard.

 

 

Des étudiant.e.s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège visiteront l’exposition dans le cadre de leur cursus.

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Obsessions

Exposition jusqu’au 5 janvier 2020

Du mercredi au dimanche

Au MIMA Museum (9-41, Quai du Hainaut à 1080 Brussels)

www.mimamuseum.eu

Deux alumni primés au concours Redesign Bernard-Massard

Depuis plusieurs années, la société luxembourgeoise Bernard-Massard organise un concours d’habillage graphique de bouteille : Redesign.

En 2019, les artistes étaient invité.e.s à créer un design pour la bouteille de la cuvée Signature Édition du producteur, sur le thème red. Au final, ce sont six artistes qui ont été choisi.e.s et parmi eux, Ilse Theunissen et Florian Caucheteux (Florkey), deux alumni de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège.

 

 

Ilse Theunissen

La Liégeoise Ilse Theunissen, diplômée de Communication Visuelle et Graphique en 2017, travaille actuellement chez Knok Design. En parallèle, elle reste active et participe à différents concours comme CréaPicto ou encore Bernard-Massard. Pour ce dernier, elle a tenté sa chance au hasard et remporte finalement le prix du jury !

 

Suivre la page professionnelle d’Ilse Theunissen

 

Florian Caucheteux

Le Theutois était jusqu’il y a peu gérant de la galerie d’art verviétoise Nao Expo. Diplômé en 1998 de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc en Publicité et Graphisme, il connaissait quant à lui le concours et a décidé cette année de tenter le coup. Résultat : il fait partie de la sélection du jury, belle récompense et surtout un coup de remotivation pour celui qui vient d’encaisser un coup dur personnel. Le 23 novembre, il va d’ailleurs présenter son œuvre, le nom de Bernard-Massard en graffiti, à la galerie Jour et Nuit à Verviers.

Suivre la page professionnelle de Florkey

Exposition en hommage à Hubert Grooteclaes

Le 23 octobre dernier marquait le 25e anniversaire du décès d’un ancien enseignant de la section Photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège. C’était l’incontournable Hubert Grooteclaes, qui a marqué de nombreuses générations d’étudiant.e.s.

À cette occasion, le Centre culturel d’Aubel Hubert Grooteclaes organise une exposition à laquelle des étudiant.e.s de la section Photo participent. L’occasion pour l’école de rappeler qui était ce photographe qui a contribué au développement dans son domaine en Belgique.

Sa vie en quelques lignes

Né en 1927 à Aubel, il grandit heureux entouré de sa sœur et sa mère, ayant perdu son père très jeune. Il travaillera jusqu’à ses 27 ans dans la fromagerie familiale tout en se formant seul à la photographie, qu’il pratique en amateur pour ensuite assister un professionnel liégeois avant d’ouvrir son propre studio dans le quartier Cathédrale. Alors qu’il continue de se former grâce à son métier, il fréquente durant son temps libre le monde du spectacle pour photographier les artistes, des amateurs aux plus grandes stars du moment. C’est ainsi qu’il rencontre Léo Ferré avec qui il noue une amitié intense et durable.
Plus tard, il créera ses premiers photographismes (technique mixte entre photographie et sérigraphie) – son travail de studio lui laissant du temps pour la recherche et l’expérimentation qu’il affectionne particulièrement
C’est en 1971 qu’il accepte un poste d’enseignant au sein de notre école. Il a une approche de l’enseignement pour le moins originale et met au défi ses étudiant.e.s à qui il donne un seul conseil : être exigeant.e envers soi-même et ne pas confondre art et rentabilité.
Il reste bien entendu très actif en parallèle à son emploi, en participant à des multitudes d’expositions, de voyages, de stages, d’ouvrages, d’ateliers… le tout, un peu partout dans le monde.
C’est vraiment en tant que professeur à Saint-Luc Liège qu’il va changer la donne en créant une nouvelle génération de photographes, chacun avec leur style personnel et dans des voies différentes, au point qu’aujourd’hui on parle d’une école liégeoise de photographie – une réalisation incroyable et preuve qu’Hubert Grooteclaes fut un enseignant particulièrement stimulant.

Pour en savoir plus : site web du photographe.

L’exposition

Les enseignant.e.s et les étudiant.e.s de la section Photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège ont souhaité participer à leur manière à l’anniversaire de la disparition d’Hubert Grooteclaes, en confrontant leur parcours au sien, en arpentant ces paysages parfois intimes et secrets, parfois ouverts et grandioses de cette région d’Aubel qu’il aimait. Mettre leurs chaussures dans les traces qu’il a laissées, croiser des regards qu’il a peut-être connus, entrer dans cette poésie un peu acide et ce verbe un peu acerbe qui pouvaient le caractériser.

Depuis 25 ans, son influence et sa conception de la photographie ont teinté, souvent de manière inconsciente – voire subconsciente –, l’évolution de cette école de photographie liégeoise, de ses étudiant.e.s actuel.le.s et de ses enseignant.e.s qui l’ont connu.

Les enseignant.e.s de la section ont voulu faire passer auprès des plus jeunes le message de l’humanité d’Hubert Grooteclaes mais aussi de sa bienveillance et de sa douce révolte .

Cette exposition d’une sélection de travaux – environ 80 images – réalisés durant l’année scolaire 2018-2019 lui est dédiée.

© Juliette BADIA — Maurine MEWISSEN — Ivan BARBÉ

L’exposition sera visible les samedis et dimanches de 10h à 17h (ou sur rendez-vous) du 9 novembre au 24 novembre. Le vernissage aura lieu le vendredi 8 novembre à 18h30 au Centre culturel Hubert Grooteclaes (place Albert Ier, 8a à 4880 Aubel). Le Centre culturel d’Aubel a été renommé en hommage à l’artiste et l’enfant du pays de Herve l’année suivant son décès.

Plus d’infos : centre.culturel@aubel.be  — 0475 27 60 62

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Reportage sur Védia

Un clin d’œil juste en face du campus

En juin 2019, l’asbl liégeoise Spray Can Arts réalisait une fresque en hommage à Hubert Grooteclaes, juste en face du campus. Soke, un ancien de l’école, a réalisé l’œuvre avec Michael Nicolaï ; ils ont voulu représenter une synthèse et une interprétation du travail qu’Hubert Grooteclaes a mené dans les années 60. Cette fresque est la 73e proposition de l’opération Paliss’art qui introduit de nouvelles couleurs dans l’espace liégeois depuis 2002.

Deux étudiant.e.s de l’ESA Saint-Luc à la Commission Européenne !

Les 24 et 25 octobre derniers se tenait à Bruxelles la huitième édition du Forum Européen Universités-Entreprises, qui réunit des décideur.se.s politiques, des représentant.e.s de l’enseignement supérieur et du monde de l’entreprise, afin de débattre et discuter du rôle de la coopération universités-entreprises sur un thème spécifique. Cette année, il s’agissait du thème de l’innovation et du développement durable.

Différentes activités sont organisées pour permettre l’échange d’idées et de pratiques, notamment des workshops pour lesquels les organisateurs du Forum cherchaient des étudiant.e.s pour les illustrer d’une manière artistique, quel que soit le domaine, et ainsi garder une trace originale de l’événement.

Parmi tous les candidats, deux étudiants de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège ont été sélectionnés par la Direction Générale Éducation de la Commission Européenne pour assister à ce forum aux côtés de neuf autres étudiant.e.s venu.e.s de tous les coins de l’Union Européenne.

Il s’agit de Clarisse Thomas, M2 en Communication Visuelle et Graphique, et d’Alexandre Graves, B3 en Illustration, (ci-dessous : ligne du bas, respectivement en 1re et 5e position).

Lors de la première journée du Forum, ils se sont rendus à The Square, au Mont des Arts, pour suivre quelques conférences et laisser libre cours à leur créativité pour faire ressortir le contenu de celles-ci. La seconde journée leur a permis d’exposer leurs œuvres, à côté de celles de leurs camarades des autres écoles.

 

© Clarisse Thomas

 

 

© Alexandre Graves

 

Leur ressenti ?

Clarisse : “Dessiner pour la Commission Européenne, si un jour on m’avait dit ça… je ne l’aurais pas cru ! Cette expérience était géniale, j’ai rencontré des gens d’horizons différents avec des mentalités très enrichissantes. Puis bon, mon badge illustrateur m’a permis de dessiner plein de jolis messieurs et de jolies mesdames sur leur 31 en les regardant très attentivement sans paraître bizarre !”

Suivre le travail de Clarisse Thomas sur Instagram

 

Alexandre : “Motivation, rencontre et avenir. J’ai passé deux jours intenses en dessin et en discussions. Rencontrer des jeunes dans le même cursus a été un point fort, une amitié et une même passion.”

Suivre le travail d’Alexandre Graves sur Instagram

 

Le Service communication de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège tient à remercier Clarisse et Alexandre pour leur réactivité et leur professionnalisme lors de la couverture cet événement.

Expositions de Bernard Minguet

Bernard Minguet (Atelier gravure) exposera à Paris à deux reprises d’ici la fin de l’année.

En premier lieu, il sera à nouveau au Salon d’Automne aux Champs Élysées du 10 au 13 octobre.

Événement sur Facebook

Ensuite, rendez-vous du 14 novembre au 6 décembre à la Mairie du VIe arrondissement de Paris pour une exposition de la Jeune Gravure Contemporaine.

Purple Heart, le nouvel album BD d’Éric Warnauts

Ce mois-ci, l’un des enseignants de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège a sorti son 55e album de bande dessinée en 35 ans de carrière. Il s’agit d’Éric Warnauts, qui signe avec son complice de longue date, Guy Raives, le premier tome de la série Purple Heart aux éditions Le Lombard.

 

Le pitch

New York, 1950. Josuah Harrison est enquêteur pour le cabinet d’avocats Glenn, Rodger & Bernstein. Étudiant avant-guerre, il n’a jamais eu le temps de terminer son droit. En lieu et place, il a récolté une blessure et une Purple Heart durant son service sous les drapeaux. Désormais éloigné des champs de bataille, Josuah parcours les rues de la Big Apple, qu’il connaît comme personne. Sa nouvelle mission : découvrir qui fait chanter Ronald Layton, un magnat de l’immobilier. À première vue, les infidélités de son épouse, Lauren, semblent être à l’origine de cette tentative d’extorsion. Mais en réalité, l’enquêteur se rend bien vite compte que l’affaire remonte beaucoup plus loin dans le passé de cette femme à la beauté troublante.

 

 

 

À propos de l’album

Plus qu’un hommage au genre, Purple Heart se présente comme un véritable polar en bande dessinée. Un récit avec des personnages à fleur de peau, plongés dans une ambiance à la fois pesante et euphorique, celle de l’Amérique triomphante de l’après-guerre. « C’est très référencé ; on sait très bien vers quoi on va… », assure Warnauts. « Le tout était de trouver à cette série sa petite musique, au sein d’un genre très exploré. »

Dans ce premier tome, New York constitue un personnage à part entière. Un rôle qui en fait plus qu’un simple décor, et que la métropole endossera tout au long de la série. Les deux auteurs ont soigné chaque détail, pour une lecture la plus immersive possible. Les belles voitures américaines tout en rondeur, mais aussi le jeu autour du téléphone, les affiches de films, les vêtements, et même le papier peint : rien n’a été laissé au hasard afin de rendre l’album le plus crédible possible. « De nombreux polars se passent à New York. C’est une ville fascinante, qui nous inspire. L’ambiance, les ombres portées, les escaliers de secours le long des façades, les bouches d’aération du chauffage urbain, les néons qui brillent sur l’asphalte… Quand on a grandi avec ça, notamment à travers le cinéma comme c’est mon cas, c’est un vrai plaisir de s’y plonger pour y raconter une histoire », explique Raives.
Le dessin classique et maîtrisé du duo, qui porte naturellement l’accent sur le jeu trouble des personnages, se marie à merveille avec cet imaginaire qui a marqué toute une génération ; et qui continue de nous fasciner encore aujourd’hui…

 

Envie d’en savoir plus ?

Rendez-vous sur le site web des éditions Le Lombard pour lire un extrait et découvrir des articles connexes.

CREATIVE BELGIUM ET BRIGHTFISH ENVOIENT ANNA MOLINE, 3e PUB À CANNES

En janvier, Creative Belgium a lancé BENEXT, un concours pour les étudiants de dernière année qui sont prêts pour le monde de la publicité, du design et du numérique. Grâce à ce concours, les étudiants ont pu gagner un coup de pouce pour leur carrière au plus haut niveau. En collaboration avec Brightfish, représentant officiel du Cannes Lions Festival, Creative Belgium envoie pour la première fois un étudiant belge à l’école des Cannes Lions (Académie Roger Hatchuel). Dans le monde, seuls 40 étudiants ont été sélectionnés dans 33 pays. La lauréate belge est Anna Moline, étudiante de troisième année en publicité à l’ESA Saint-Luc à Liège.

Le jury international ne s’est pas limité à la formation des candidats : la personnalité, les loisirs et l’engagement social ont joué un rôle dans la procédure de sélection, entre autres choses. Anna a réussi à convaincre le jury avec son film d’auto-promotion :

https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=yNkskgVp0gY

Article du magazine Pub

https://pub.be/fr/creative-belgium-et-brightfish-envoient-anna-moline-a-cannes/?fbclid=IwAR0Uq0b0HJD9r1Hn88U-NkgJVhZK1YZaKTLYy7wOXGn-aLR10xhCSZ-tqSE

YUIO, ETIENNE SIMON, PROF EN BD, PUBLIE UN MODE D’EMPLOI EN… BD

Yuio, alias Etienne Simon, est dessinateur depuis 20 ans. Il a à son actif un beau palmarès dans l’illustration, la colorisation et la B.D. Il est aussi professeur de dessin à L’ESA Saint-Luc Liège. Il vient de publier un ouvrage didactique sous forme de B.D. qui met à la portée de chacun la réalisation d’une bande dessinée.

Yuio, comme il le dit lui-même,  est un auteur de B.D. mais il vit du dessin. Son expérience lui a en effet montré qu’il ne fallait pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et que pour vivre de sa passion, il devait diversifier son travail.

Le nouvel ouvrage de Yuio n’est pas une B.D. comme les autres. C’est un mode d’emploi, une méthode pédagogique qui permet d’apprendre à dessiner tout en s’amusant. Le dessinateur l’a imaginé au départ pour ses étudiants.

Ce livre est bourré d’astuces en tous genres pour apprendre à bien dessiner. Le plus difficile, selon Yuio, c’est de savoir dessiner les expressions, non seulement grâce au visage mais aussi avec les mains.

Et pour couronner cette  rencontre avec Yuio, il nous a proposé une petite démonstration…. pour nous apprendre les bases du dessin d’un visage.

Vidéos sur :

http://www.canalc.be/yuio-dessinateur-namurois-publie-un-mode-demploi-en-bd/?fbclid=IwAR2L02DFv-OaMJ5sUOtL3D6oc4IPkIVOepPO2kjGTMUqVlXjF09JGxb4SB4

Article de CanalC PAR JOËLLE JANSSENS · PUBLIÉ FÉVRIER 22, 2019

LA SECTION ILLU COLLABORE AVEC DES CRÉATEURS DE MOBILIER

Illustrer c’est raconter, par l’image, le texte ou les deux associés. C’est également communiquer, émouvoir, interpeller…

Dans la section illustration, tout au long des trois années d’apprentissage, les étudiants sont plongés dans une exploration technique, formelle et narrative afin de développer un langage d’auteur personnel.

La formation proposée par l’ESA Saint-Luc à Liège met également l’accent sur l’ouverture grâce à des partenariats qui offrent aux étudiants l’opportunité de se mesurer au monde professionnel, culturel et associatif.

L’illustration peut prendre bien des formes et notre collaboration avec l’atelier de création d’objets et de meubles en bois DUSTLAB a permis de sortir des balises traditionnelles.

Avec le projet “Merci Charlotte”, les étudiants de bac 3 avaient pour objectif de composer une suite de huit images sur les panneaux coulissants d’une étagère.

Ces visuels devaient remplir une fonction décorative et narrative et offrir la possibilité d’une lecture sans cesse renouvelée. Tout en jonglant avec une palette réduite, ils avaient le loisir de préserver la texture du bois dans leurs compositions.

De leur côté, les Bac 1 avaient pour mission de renouveler le visuel du jeu “Kinoko”, sachant que les différents sujets du puzzle peuvent, à l’aide des petites barres elles-aussi décorées, se muer en équilibristes. Ici à nouveau, la couleur et le bois pouvaient s’harmoniser.

Une même consigne a généré des projets très diversifiés. Que ce soit pour l’étagère ou le jeu, la sélection n’a pas été aisée.

Malgré l’investissement conséquent que cela représente, Thomas et Alexandre, les artisans du Dustlab, ont décidé de concrétiser la fabrication de plusieurs pièces qui seront alternativement exposées sur toute la durée de l’exposition.

Et cela, personne ne s’en plaindra!

Exposition à la Maison des Métiers d’Art dans le cadre de l’exposition “Artisans du Bois” qui se déroulera du 29 mars au 22 juin, vernissage le jeudi 28 mars à 18h.

Rue des Croisiers, 7 4000 Liège