Campagnes de sensibilisation

Campagnes institutionnelles

Workshop en peinture par Agni Saraswati, artiste indonésienne

Wayangs en section peinture avec l’artiste indonédienne Agni Saraswati

 

Après avoir accueilli Vincent Albert (professeur en Pub) à l’institut indonésien des arts de YogyakartaAgni Saraswati, artiste et professeure en arts visuels dans cet établissement, est venue à son tour en Belgique. L’objectif de cette mobilité : donner un atelier intitulé “Familiar Things and Objects”, et dédié à la création de marionnettes à la section Peinture de l’ESA Saint-Luc Liège.

L’atelier s’est déroulé du 27 avril au 5 mai et a été l’occasion pour les étudiants de créer des wayangs, des figurines / marionnettes utilisées en Indonésie pour le théâtre d’ombres. Le workshop avait pour objectif de se focaliser sur la dimension sociale de l’art. Lors de l’atelier, les étudiants ont commencé par explorer leurs souvenirs. La réalisation de marionettes en carton était le moyen utilisé pour raconter l’histoire de ces souvenirs.

 

 

 

Plusieurs activités (deux présentations et deux workshops) ont été assurées par Agni. D’abord, une présentation du travail de l’artiste elle-même. Ensuite, une conférence consacrée à la scène artistique contemporaine de Yogyakarta, sa ville d’origine. Les deux journées de workshop ont eu lieu les 4 et 5 mai, où les étudiants ont travaillé sur la concepteur d’une marionnette en lien avec leur histoire personnelle.

Vincent Albert : exposition d’art numérique et d’animation à Yogyakarta.

Un échange de professeurs entre l’institut indonésien des arts de Yogyakarta et l’ESA Saint-Luc de Liège

De retour en Belgique depuis quelques jours, Vincent Albert, professeur à l’ESA (PUB), revient sur son séjour en Indonésie, et le workshop donné à l’institut indonésien des arts de Yogyakarta autour du dessin d’observation et de l’animation.

Exposition d’art numérique et d’animation de l’atelier :

“Ma mission en Indonésie a été l’occasion de faire des rencontres importantes qui humainement me marqueront pour longtemps. J’ai découvert un peuple indonésien bienveillant, dénué de toutes mesquineries. Toujours souriant et optimiste. Très curieux de voir débarquer un étranger en train de dessiner leur pays avec son ipad”.

Vincent Albert

 

Le texte ci-dessus est l’introduction du workshop “Mes meilleurs souvenirs sont ceux que je dessine”, animé par Vincent Albert, conférencier, auprès des étudiants de l’ISI Yogyakarta, en Indonésie. Dans ce texte, l’auteur explique sa vision de l’art et de la mémoire, et comment le dessin peut être utilisé comme moyen de conserver les souvenirs.

 

L’auteur encourage également les élèves à se concentrer sur les détails du quotidien, et à créer des dessins en vue de les animer pour amplifier l’expérience sensorielle, grâce à l’animation de certains éléments (eau, vent, …) :

 

” Par nature, notre mémoire est fragile. Et, parfois, nous avons même tendance à oublier délibérément des choses afin d’éviter les moments difficiles. En revanche, nous nous souvenons de tous les détails des moments agréables que nous avons vécus en dessinant. Nous nous souvenons parfaitement de chaque place et des sensations éprouvées à ce moment-là : le vent, les odeurs, les bruits, les gens qui passaient. C’est cette expérience que je veux faire découvrir aux élèves. Une expérience sensorielle au service de la mémoire.

“Mes meilleurs souvenirs sont ceux que je dessine” avec les étudiants de l’ISI Yogyakarta.

Le dessin est un moyen idéal pour embellir l’environnement direct. C’est aussi un bon moyen d’observer les gens sans être vu. Puis d’observer en essayant d’être invisible pour ne pas influencer le cours des choses. Le dessin permet de laisser une trace, quelque chose qui nous survivra. Une sorte de témoignage de notre perception des choses.

 

J’ai essayé que les élèves ne reproduisent pas la stricte réalité qui nous entoure, mais qu’ils dessinent leur interprétation personnelle de la réalité. L’idée est de susciter un sentiment plutôt que de dépenser de l’énergie à faire un dessin absolument correct. Accepter ses faiblesses techniques et transformer ses erreurs en style artistique. J’ai conseillé de se concentrer sur les gros plans plutôt que sur les grandes images. Les petits gestes quotidiens en disent plus sur un lieu que les monuments touristiques.
La deuxième idée de mon atelier est de partager des dessins pour faire réagir les gens. C’est pourquoi j’ai invité les élèves à faire des dessins qui bougent. À y regarder de plus près, peu de scènes semblent statiques. Mais il y a des petits détails en mouvement comme les plantes qui bougent avec le vent ou un ventilateur, l’eau dans un verre ou dans une bassine, les ombres qui bougent avec le soleil, la fumée d’un plat chaud, les sons, … Même de petits mouvements lents rendront l’image vivante et poétique. Les élèves ont également enregistré le son pour amplifier l’expérience sensorielle.
Merci à tous mes élèves de cet atelier pour leur intérêt, leur ténacité, leur courage de dessiner dehors malgré la chaleur, leur gentillesse face à mon anglais approximatif et leurs efforts pour comprendre ma démarche.”
Agni Saraswati, professeure en arts visuels au sein de l’institut Yogyakarta, viendra pour sa part à Saint-Luc du 16 avril au 10 mai prochain. Plus précisément, elle s’adressera à notre section Peinture pour co-animer l’atelier en prévision des jurys. Cet échange voit sa concrétisation après 2 ans de prise de contacts et permettra à Madame Saraswati et à Vincent Albert de partager des approches artistiques enrichissantes parce que différentes. Vous êtes conviés à leur expo commune “peintures & illustratrions” du 29 avril au 26 mai 2028.

Design & magie : de l’art de faire rêver ?

𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 & 𝗺𝗮𝗴𝗶𝗲 : 𝗹’𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗿𝗲̂𝘃𝗲𝗿 ?

MARDI 2 MAI 2023 DE 18:00 À 19:30, G103 à l’ESA SAINT-LUC LIEGE

 

On ne présente plus la start-up liégeoise Levita qui, en quelques années à peine, a déployé sa technologie de lévitation d’objets dans les plus grandes mégapoles du monde, opérant tantôt pour l’industrie du luxe à New-York ou Hong Kong, tantôt pour le monde de l’Art avec une installation au Louvre, ou bien en faisant léviter les Tiares de la Famille Royale Anglaise pour la célèbre société de vente aux enchères Sotherby’s.

 

➫ Retrouvez Clément Kerstenne, co-fondateur de Levita, pour un échange inspirant sur un projet créatif et entrepreneurial unique en son genre, au croisement entre magie et onirisme, communication et marketing, scénographie et mise en valeur de savoir-faire.

 

➫ Une approche expérientielle à impact fort…

 

➫ La start-up, 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗱𝗲́𝗷𝗮̀ 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́ 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗶𝗻𝗾 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗮𝗹𝘂𝗺𝗻𝗶 𝗲𝗻 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 𝗜𝗻𝗱𝘂𝘀𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗦𝗔 𝗦𝗮𝗶𝗻𝘁-𝗟𝘂𝗰 𝗟𝗶𝗲̀𝗴𝗲, est régulièrement à la recherche de nouveaux talents. À la suite d’une rencontre ouverte à tout.e.s, son fondateur ainsi qu’une alumni DI – Aude Moutard – seront présents pour lancer un défi de taille aux étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège. Plusieurs pistes de collaboration sont envisagées pour ce projet de lévitation d’ampleur…

 

➫ Rendez-vous le 2 mai prochain, 18:00 au G103 – pour une rencontre des plus magiques.

 

Toutes sections bienvenues !

Conférence de Christian Bruel : “L’aventure politique du livre jeunesse”

𝗖𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗖𝗵𝗿𝗶𝘀𝘁𝗶𝗮𝗻 𝗕𝗿𝘂𝗲𝗹 : « 𝗟’𝗮𝘃𝗲𝗻𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 ».

Le jeudi 30 mars à 10h dans l’auditoire A125 à l’ESA Saint-Luc Liège, Aurélie Levaux invitait Christian Bruel. L’auteur et éditeur de littérature pour jeunesse, et fondateur des éditions Le Sourire qui mord, puis des éditions Être, nous a livré jeudi dernier une conférence captivante, illustrée et joyeuse sur l’aventure politique du livre jeunesse.

Un moment riche qui a suscité curiosité et réflexion et ne manquera pas de créer d’intéressantes discussions et débats au sein de nos sections. Ce fut une merveilleuse introduction à un workshop destiné aux étudiants de bande dessinée qui se tiendra du 17 au 21 avril sur les sujets de la précarisation de la société, de la démocratie, de la justice sociale, les manières de faire évoluer la société par l’art, questionner l’ordre établi, et s’émanciper avec créativité.

 

 

Le livre “L’aventure politique du livre jeunesse” de Christian Bruel, publié en novembre 2022, aborde la littérature pour enfants et adolescents sous un angle original : le politique. L’auteur montre que chaque livre jeunesse, même s’il peut sembler innocent, est éminemment politique car il participe, qu’on le veuille ou non, à la reproduction ou à la contestation d’un ordre établi dans toutes ses dimensions (famille, école, genre, amour, corps, sexualité, convictions religieuses, économie, écologie, violences, minorités, etc.).

L’auteur analyse plusieurs centaines d’albums jeunesse pour montrer comment le politique se manifeste dans la littérature jeunesse. Les analyses proposées sont subtiles et détaillées et permettent de débusquer toute irruption d’une opinion discutable dans le livre jeunesse. L’auteur souligne que chaque livre jeunesse est un livre de soumission ou d’émancipation selon qu’on décèle ou non sa portée politique.

Lors de cette rencontre, Christian Bruel a révélé à l’ensemble des étudiants présents (salle comble !) ces attitudes et comportements si courants dans la société et pourtant trop peu abordés dans la littérature jeunesse car difficiles à traités ou controversés, ce au profit d’une littérature jeunesse quelque peu consensuelle.

 

 

C’est pourquoi sa démonstration met en exergue les propositions s’inscrivant dans la logique inverse, qui ont l’ “audace” d’aborder des sujets tels que les discriminations, l’environnement ou la justice sociale. Il met en avant des personnages tels qu’une mère célibataire épanouie mais perçue comme “marginale”, une mare collectivisée par ses canards, des enfants solidaires résistant à “ceux qui décident”, un chien libertaire se disant conservateur, des masculinités moins hégémoniques, des filles rebelles plus nombreuses et de possibles mondes entrevus. Christian Bruel encourage donc une littérature jeunesse plus engagée et critique.

 

 

Toutes les photos :

 

BORDERS : résultats d’un Workshop International en Photographie

Workshop photo : les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège, de Ljubljana et de Cluj-Napoca explorent la notion de FRONTIÈRE

Les étudiants en photographie de l’ESA Saint-Luc Liège ont organisé un workshop international d’une semaine appelé “Borders” du 13 au 18 mars. Le but était de rencontrer, échanger, expérimenter, oser, collaborer, et interroger la notion de FRONTIERE. Les étudiants de l’Académie des Beaux-Arts et Design de Ljubljana, de l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca et une étudiante de Bruxelles étaient également présents à l’ESA pour participer à cet événement. Les professeurs d’atelier de l’ESA, de Slovénie et de Roumanie, ainsi que la photographe franco-espagnole Catalina Martin-Chico ont encadré le workshop.

 

 

Après une semaine de recherche et création photographique, des workshops diurnes et nocturnes au B9, une soirée dédiée à la diffusion de documentaires, un barbecue en présence de tous les étudiants et professeurs en section photo, ainsi qu’une conférence donnée par Catalina Martin-Chico, les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège, de Cluj-Napoca et de Ljubljana ont présenté leur travail lors de l’exposition “Borders” le samedi 18 mars à 17h au B9.

 

 

La rencontre internationale a été organisée avec l’aide de Brigitte Grignet et du Service International de l’ESA Saint-Luc Liège. Les partenaires de l’Académie des Beaux-Arts & Design de Ljubljana ALUO – Akademija za likovno umetnost in oblikovanje et de l’Université d’Art et Design de Cluj-Napoca Universitatea de Artă şi Design din Cluj-Napoca / UAD ont également été remerciés pour leur participation. Cette mobilité a été marquée par d’excellentes rencontres et expérimentations autour du médium photographique !

 

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Retour sur trois jours à Lille avec les BAC2 Publicité Saint-Luc Liège

Retour sur trois jours à Lille avec les 2e PUB

Après une première journée de visite de la vieille ville, en passant par les différents “spots” de street art de Lille, une visite de l’Ecole de Design ESDAC – spécialisée dans l’enseignement des métiers de la communication visuelle et du design – était organisée. 

Ensuite, chaleureux accueil de l’agence de pub “Becoming”, et en particulier de la part de Gonzague Lefebvre (directeur de création) lors d’échanges sur la créativité et l’émergence de nouvelles idées !

Enfin, passage à la Piscine de Roubaix (Amis du musée La Piscine de Roubaix), musée éblouissant de par son architecture, et qui abrite une collection d’art et d’objets liés à l’histoire industrielle de la région…

 

CORPS (EXPO) – Sections Peinture / Sculpture, ESA Saint-Luc Liège

CORPS (EXPO) – Sections Peinture / Sculpture, ESA Saint-Luc Liège

Samedi 4 mars, 20:00, l’An Vert

 

◉ Une exposition des étudiants de peinture/sculpture de l’ESA Saint-Luc Liège, visible jusqu’au 12 mars :
▷ 𝐏𝐞𝐢𝐧𝐭𝐮𝐫𝐞
▷ 𝐒𝐜𝐮𝐥𝐩𝐭𝐮𝐫𝐞
▷ 𝐏𝐡𝐨𝐭𝐨
▷ 𝐕𝐢𝐝𝐞𝐨
▷ 𝐏𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞

 

◉ Les étudiant-e-s de bac 2 de la section peinture/sculpture ont été invité-e-s à réaliser une œuvre répondant à la notion de « corps » et suite à une réflexion partagée autour de l’utopie du corps, tout en sélectionnant un médium ou un moyen d’expression de leur choix, adapté au lieu d’exposition.

 

◉ La section peinture/sculpture ne privilégiant plus strictement les médiums peinture ou sculpture au sens conventionnel, cette exposition rendra aussi compte de la diversité des pratiques et des recherches dans les champs esthétiques et sémantiques explorées par les étudiant-e-s.

 

◉ Pour des raisons de dispositifs et de scénographie, les installations vidéo et les performances ne seront visibles que le samedi 04 mars, lors de la soirée d’ouverture.
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Ciné Movil: Alexandre Falcone vs Saint-Luc Illustration & BD

Ciné Movil: Alexandre Falcone vs Saint-Luc Illustration & BD

Vendredi 3 mars, 19h00, Centre culturel des Chiroux.

 

Pour ce Ping.Pong : image et musique live, le guitariste liégeois, Alexandre Falcone (Mangrove, Trois gars dans le jardin…) invite les étudiants en BD et illustration de Saint-Luc à interpréter visuellement son nouveau projet solo Ciné Movil à l’occasion de sa première apparition live.

 

Avec un univers instrumental cinématographique, tant d’un point de vue rythmique qu’atmosphérique, le tout teinté d’une touche dansante, Ciné Movil est la bande sonore idéale pour cet échange d’expression musicale et visuelle.

 

Encadrés par Frédéric Hainaut, réalisateur de films d’animation et professeur à Saint-Luc, les étudiants ont relevé le défi d’animer collectivement cinq morceaux. Ils expérimentent la synesthésie artistique pour permettre une nouvelle perception des sens. Ce procédé avait été utilisé par Norman McLaren en 1940 avec la courte œuvre d’animation « Dots ».
Une fois ce défi relevé, ce sera à Alexandre Falcone de rebondir et conclure l’échange en illustrant musicalement une série de dessins proposés par les étudiants.

 

Peut être une image de texte qui dit ’保 CINÉ MOVIL ALEXANDRE FALCONE vs SAINT-LUC ILLUSTRATION & BD VE. 03 MARS 19:00 Chiroux- Centre culturel de Liège’
Plus d’infos :
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