Ciné-club 7/12/21

Ciné-club 7/12 à l’An Vert

“Black and white” & film surprise !

18h : vernissage de l’exposition

Une exposition photographique des étudiants de B2 et B3 photographie de l’ESA Saint-Luc Liège.

Bien que la pandémie de Covid-19 persiste et nous distance les uns des autres, nous avons souhaité nous réunir autour d’une exposition photographique. Nous, ce sont les étudiants en photographie de deuxième et troisième année de l’ESA Saint-Luc Liège.

Notre défi fût d’organiser une exposition photographique sans nous rencontrer et de faire cohabiter dans l’espace intimiste de l’An vert, tous styles, tous angles et tous sujets photographiques. Tantôt s’interpellant, tantôt s’entrechoquant… Et pourtant, parmi toutes ces images, subsiste un intérêt commun: le regard. Chaque photographe porte et apporte un regard propre sur ce qui l’entoure. Il capture un instant et le partage avec le monde, avec vous.

Cette exposition est avant tout synonyme de nuance. Nuance de regard, nuance de lumière, nuance de gris… Et si nous avons réunis essentiellement des clichés noir et blanc, cela ne vous empêchera pas d’en voir de toutes les couleurs.

19h : projection suprise !

Cette fois-ci, laissez-vous surprendre …

L’équipe du Ciné-club vous concocte une projection surprise. En ces temps d’incertitudes sur notre quotidien, quoi de mieux que de se laisser surprendre positivement ? Tenter l’expérience et rejoignez-nous à l’An Vert pour le dernier ciné-club de 2021.

Informations pratiques

Accessible gratuitement

Covid safe ticket

Le mardi 7 décembre 

Dès 18h

À l’An Vert (rue Mathieu Polain n°4 – 4020 Liège)

La nouvelle BD de Philippe Sadzot

Exportation d’armes : le commerce mortel de l’Europe

 

Découvrez, le premier décembre 2021, la nouvelle Bande Dessinée de Philippe Sadzot, Benjamin Vokar et Tomasz. 

 

Le grip et la fondation Rosa Luxemburg sont à l’initiative de cette bande dessinée qui vous explique le commerce international des armes, montre ce qui ne va pas et offre un aperçu de la façon dont nous pourrions mieux lutter contre la prolifération d’armes. Ils nous invitent à plonger dans ce monde méconnu du commerce des armes… 

 


 

Il est impossible de déterminer le nombre d’armes à feu qui circulent dans le monde mais une chose est certaine : il n’y en a jamais eu autant ! Selon les dernières estimations, il y en aurait aujourd’hui plus d’un milliard. Et si l’on considère les quantités qui sortent chaque jour des arsenaux, ce flux n’est pas près de diminuer.

Les États européens portent une grande part de responsabilité dans cette situation.
Les armes fabriquées en Europe sont utilisées pour blesser et tuer dans le monde entier. Alors que des gens perdent leur vie, leur santé, leurs proches et leur logement dans les conflits armés, les fabricants d’armes génèrent des profits. L’industrie européenne de l’armement est un secteur opaque qui viole les lois, influence les décideurs et se dérobe souvent à ses responsabilités.

Il n’y a pas de contrôle suffisant du commerce des armes en Europe. Une fois qu’une arme a été exportée, personne ne peut garantir quoi que ce soit. Entre la préservation des intérêts économiques et le respect des droits humains, entre les engagements pris au niveau international et la réalité pratique, il y a des marges et des contradictions.

Face à cette complexité, le GRIP et la Fondation Rosa-Luxemburg (Bureau de Bruxelles), ont estimé qu’il était important pour nous, citoyens, de découvrir certains rouages du système, pour nous permettre de mieux comprendre et peut-être de peser sur les décisions, parfois contestables, que prennent les autorités dans ce domaine. Cette bande dessinée explique le commerce international des armes, montre ce qui ne va pas et offre un aperçu de la façon dont nous pourrions mieux lutter contre la prolifération d’armes. Nous vous invitons à plonger dans ce monde méconnu du commerce des armes… Suivez le guide !


Précommandes pour la version papier et version numérique disponible gratuitement en ligne dès le 1er décembre.

Animal Pictures : expo des B1 Photo

Depuis plus d’un an, l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège a proposé à ses B1 en Photographie de travailler sur le thème de la puissance du lien homme-animal dans le cadre de l’exposition ANIMAL PICTURES, en complément de LOVE – Animal Stories, la nouvelle exposition que propose le Musée de la Vie wallonne.

 

Avec l’aide de plusieurs enseignant·e·s, puis sous la houlette de l’équipe de commissariat et d’accrochage du Musée, le résultat – partiel – de ce travail est à présent disponible dans la cour intérieure du bâtiment, aux côtés d’images puisées dans leurs collections propres ou dans celles du Musée de la photographie à Charleroi.

 

Le Centre culturel de Marchin-Modave-Clavier et la Fondation Bolly-Charlier (galerie Juvénal à Huy), dans le cadre d’une expo collective intitulée « Nos animaux les bêtes », montreront à partir d’octobre d’autres images réalisées par les étudiants sur ce thème, ainsi que des travaux d’étudiants d’autres sections.

 

Compléments d’infos suivront d’ici là !

 

 

Informations pratiques

Ouvert du mardi au dimanche, de 9h30 à 18h

Gratuit tous les premiers dimanche du mois

Rue des Mineurs, 4000 Liège

Cliquez ici pour plus d’informations

Expo (IM)POSSIBLES

L’an dernier, alors que le covid nous force tou·te·s au confinement, les étudiant·e·s de dernière année de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège finissent leurs études isolé·e·s, les événements étant tous annulés donc la traditionnelle expo de fin d’année. Impossible pour elles et pour eux de montrer au grand public leurs travaux, notamment leurs travaux de fin d’études (TFE).

 

Certain·e·s n’ont pourtant pas lâché le morceau ! En effet, les diplômé·e·s de la section Photographie de l’année académique 20219-2020 devaient montrer leurs travaux de fin d’études en 2020 mais l’exposition a dû être annulée pour les raisons que nous connaissons.

Et bien, cela sera chose (enfin) faite en 2021 ! L’exposition (IM)POSSIBLES reprenant les TFE des étudiant·e·s alors en B3 Photo sera visible les 17, 18 et 19 juin à L’image sans nom.

 

Les ancien·ne·s étudiant·e·s sont :

Laura Bourguignon, Emilie Burggraeve, Théodora Colige, Romain Coty, Damien Dejasse, Bryan Godefroid, Justine Guns, Nayef Hazimeh, Marie Jourdain, Eliot Lambert, Axelle Latour, Philippine Lecharlier, Sarina Mattiacci, Mehdi Merabti, Aurore Mignolet, Alexandre Duy Nguyen, Robin Nissen, Lauren Pearson, Julie Roland et Layla Saâd.

 

© Layla Saâd

 

Infos pratiques :

Jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 juin

À L’image sans nom (place Vivegnis, 6 – 4000 Liège)

Entrée libre

 

Des nouvelles de “L’objet qui parle”

Depuis le lancement du projet autour de la collection du designer Philippe Diricq, le projet “L’objet qui parle” ne cesse de se développer et permet aux étudiant·e·s et aux enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège d’envisager différents axes de travail. Il est aussi devenu l’intérêt d’une jeune artiste-chercheuse qui vient de commencer sa résidence à l’ESA, Kim Cappart.

 

 

Initiative du Groupe de travail Recherche, le projet « L’objet qui parle » a débuté en septembre 2019. Opportunité de collaboration pédagogique inter-section autant que point de départ d’activités de recherche, ce projet s’appuie sur une partie de la collection du designer Philippe Diricq, qui a confié un peu plus de 200 objets à Saint-Luc. Dès son arrivée, la collection a suscité l’enthousiasme d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s de différentes sections, qui ont pu utiliser ce “support pédagogique” hors-norme. Design industriel, Communication visuelle et graphique, Architecture d’intérieur, Conservation-restauration des œuvres d’art, Photographie… sont les premières sections à exploiter la richesse de la collection. Sans compter les classes de dessin et croquis de toutes les disciplines artistiques, qui se sont succédées pour profiter de cette collection remarquable. Dans deux ou trois ans, les objets présents à Saint-Luc rejoindront l’ensemble auquel ils appartiennent, dans le futur musée Design Innovation à Charleroi. D’ici-là, la collection est à la disposition du corps enseignant !

 

 

Un exemple concret d’utilisation de la collection

Les étudiant·e·s de première année de la section Photographie, dans le cadre de l’atelier Studio avec Nathalie Noël, ont utilisé et mis en scène des objets, comme ce téléphone Lady, l’un des objets les plus appréciés de la collection – le combiné n’est-il pas un objet qui parle ? Les travaux réalisés cette année seront présentés lors de l’expo de fin d’année, en relation avec les objets de la collection et des travaux d’autres sections qui s’en inspirent également, le tout dans un dispositif scénographique conçu par quatre étudiantes de master en Architecture d’intérieur, option scénographie.

© Maureen Bougnet 2020.

 

Une collection qui “parle” à Kim Cappart

L’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège accueille depuis le début du mois de mai une jeune artiste-chercheuse en résidence : Kim Cappart, qui a obtenu une bourse “Un futur pour la culture” de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celle-ci vise à encourager les artistes, et en particulier les artistes émergents, à consolider leur pratique à travers un projet en “compagnonnage”. Kim a choisi d’ancrer son travail d’exploration et de recherche artistique au Département recherche, dans le projet “L’objet qui parle”. Après une première visite de la collection en août dernier, elle élaboré un projet personnel qu’elle nous présente ci-dessous.
Sa proposition représente une réelle opportunité d’explorer un chemin singulier et innovant pour arpenter les enjeux contemporains liés à “L’objet qui parle”.  En effet, dans une démarche associant des réflexions suscitées par la collection (et les travaux déjà réalisés) à un processus participatif, l’artiste s’attachera à concevoir et à produire une œuvre originale, qui deviendra elle-même un ancrage pour des recherches ultérieures et pour la coopération avec nos partenaires muséaux à Charleroi. De plus, son projet rejoint des préoccupations de la scénographie (Architecture d’intérieur) et du design social (Communication visuelle et graphique).

 

Kim Cappart avec un objet de la collection Diricq

 

Kim, peux-tu retracer ton parcours ?
J’ai obtenu mon diplôme de master en scénographie à Saint-Luc Bruxelles en 2017. Depuis mon mémoire intitulé « Comment la scénographie d’exposition peut aider à sensibiliser les publics sur des problématiques contemporaines dans un musée de société ? », j’ai ancré mon travail dans le secteur muséal. J’ai tenté de remonter à la racine du travail scénographique dans l’exposition pour enclencher des facteurs de changement dans l’intervention du scénographe. J’ai beaucoup d’intérêt pour le combinaison entre la savoir, la théorie d’un domaine, et la pratique artistique. Au-delà de la scénographie, je suis artiste, et j’ai envie d’expérimenter plusieurs compétences artistiques pour créer une sorte de force hybride sur un projet global, un projet d’exposition. C’est la notion de scénographe-auteur, que j’ai esquissée dans mon mémoire et que je voudrais développer à travers ce projet exploratoire.
Durant près de deux ans, j’ai travaillé sur des expositions “Public à l’œuvre” : j’ai fait de la gestion de projet, de la coordination, pour l’association Arts et publics qui soutient ces expositions. J’ai donc pu approcher les coulisses logistiques d’un projet. J’ai également suivi une formation en médiation culturelle.

Quelle est ta proposition dans le cadre de la bourse que tu as obtenue ?
Au départ, j’étais venue à Saint-Luc Liège pour envisager un projet de recherche FRArt, pour lequel j’ai également postulé, quand l’appel de la FWB a été lancé. J’ai découvert la collection de Philippe Diricq. J’ai eu l’idée de combiner ma recherche avec les travaux interdisciplinaires sur “L’objet qui parle”. Pour moi, c’est une base concrète pour tester un processus, qui reste encore assez abstrait dans ma tête. C’est un beau prétexte pour me concentrer sur ma recherche à travers cette collection d’objets. “L’objet qui parle” a résonné à ce que je faisais pour “Public à l’œuvre” : faire parler les objets dans un commissariat participatif, avec des citoyens non-professionnels. On faisait partager des expériences personnelles à partir d’objets des musées. L’objet peut produire des récits différents en fonction de qui s’exprime à son sujet. L’objet devient un médium. Il ne s’agit pas seulement de parler de son fonctionnement. Je voudrais organiser des ateliers de réflexion participative, des “conversations” avec des objets, pour faire surgir des thématiques à partir d’eux. Ensuite, je m’attellerai à la conception de l’œuvre-installation à partir de réflexions collectives autour de la collection, J’ai envie de me laisser influencer par les autres mais l’œuvre qui sera produite restera une impulsion personnelle, qui pourrait d’ailleurs aller vers le contraste. Actuellement, je n’ai pas d’idée précise sur le résultat que je pourrai obtenir. Impossible de dire dès à présent ce qu’il adviendra au terme de cette résidence! En revanche, le processus exploratoire sera partagé grâce à un carnet de recherche.

Il y a aussi une forme d’engagement dans le travail que tu envisages…
Oui, j’aimerais que les expositions proposent des visions sur des actions concrètes que chacun peut mettre en œuvre. Il y a une vraie notion d’engagement, la recherche d’un impact sur le visiteur, sans que ce soit une leçon de morale. À travers la collection Diricq, il y a vraisemblablement des thématiques sociétales et contemporaines à explorer.

 

Rédaction :

Noémie Drouguet

Le nouveau livre de Philippe Sadzot : “Confinement, déconfinement, en route vers un monde meilleur”

Diplômé de la section Illustration et actuellement enseignant des ateliers de Bande Dessinée de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, Philippe Sadzot présente aujourd’hui la sortie de sa nouvelle BD : Confinement, déconfinement, en route vers un monde meilleur.

 

Philippe, peux-tu te présenter ainsi que ton parcours à Saint-Luc ?

Je m’appelle Philippe Sadzot, j’ai été diplômé de la section Illustration et cela fait maintenant plus de vingt ans que je donne cours d’atelier en Bande Dessinée. En dehors de mon travail d’enseignant, je suis auteur de plus d’une quinzaine de bande dessinée et illustrateur de dessin de presse. Je participe également aux ateliers de sérigraphie aux Ateliers Dony et j’ai pris part à plusieurs fanzines. Et en dehors de ces activités qui concernent la BD, je participe également à Ukulélé sur Meuse, qui est une réunion bimensuelle autour du ukulélé à Liège.

 

Maintenant que tu as fait les deux rôles à Saint-Luc : que penses-tu de ton expérience ?

Au cours de ces dernières années, j’ai remarqué que cette école s’est beaucoup agrandie tout en gardant l’esprit familial, qui restera l’un de ces plus gros points forts. Et en parallèle à cette expansion, une certaine professionnalisation s’est mise en place !

 

Tu as sorti une nouvelle BD : de quoi parle-t-elle ?

Cette nouvelle BD, Confinement, déconfinement, en route vers un monde meilleur, porte sur mon quotidien durant le confinement à la suite de la pandémie. Depuis toujours, je profite de mon temps libre pour dessiner ma vie de tous les jours et comme le monde s’est arrêté, j’ai saisi cette occasion pour publier quelques planches sur mes réseaux sociaux. Celles-ci ont particulièrement suscité des réactions et c’est de là que j’ai eu l’idée d’en faire une BD ! Comme la plupart de mes livres, j’ai procédé à une auto-édition, c’est-à-dire j’ai été le responsable de l’édition de mon ouvrage. Cette BD sera donc disponible à La Grande Ourse, au Livre aux Trésors, au Wattitude, au Comptoir du Livre et La Crypte Tonique. Mais attention, les exemplaires sont limités !

 

 

Et maintenant, quels sont tes projets ?

Je travaille actuellement sur le tome 2 de mon livre : Le commerce des armes : un business comme un autre ? , en collaboration avec le Grip, le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité. Le tome 1 de ce livre a d’ailleurs été distribué à certaines écoles à Bruxelles pour sensibiliser les adolescents et jeunes adultes sur le commerce des armes. En parallèle à ce projet, je travaille sur une nouvelle BD qui explique ce qu’est un fanzine, un terme qui cause régulièrement la confusion.

 

Un conseil pour les étudiant·e·s ?

Accrochez-vous et n’ayez jamais peur de vous lancer ! N’oubliez pas que si un projet est refusé, il peut toujours exister sous une autre forme, que ce soit de l’auto-édition, photocopié ou publié sur les réseaux sociaux. N’abandonnez donc jamais vos projets.

 

Suivez l’actualité de Philippe :

Instagram : @philippesadzot
Tumblr

 

Une interview réalisée par Golab Nematzadeh,
stagiaire au sein du service communication

‘Comment devient-on raciste ?’, le dernier album d’Ismaël Méziane

Diplômé en Bande dessinée de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, Ismaël Méziane, originaire d’Aix-en-Provence, annonce la sortie de son nouvel album Comment devient-on raciste ? en librairie pour le 5 mai 2021. Édité par Casterman BD, l’ouvrage illustre l’expérience vécue par Ismaël en 2017. L’album entremêle savoir et émotions pour susciter une prise de conscience, qui reste malheureusement plus qu’utile aujourd’hui.

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à t’inscrire à l’ESA Saint-Luc Liège ?

Je me suis inscrit en 2008 dans la section BD suite à mon attachement pour les arts graphiques. Il existe à Aix-en-Provence une communauté d’auteurs de bande dessinée qui me fascinait beaucoup. Par ailleurs, je suivais les cours du soir de bande-dessinée donnés par Éric Cartier.

 

En tant qu’étudiant français, comment as-tu vécu l’expérience Saint-Luc ?

Je garde beaucoup de souvenirs stimulants de mon époque à l’ESA. Je me souviens de plusieurs de mes professeurs de ma promotion, en particulier Éric Warnauts. Ma classe était fantastique et nous avions une bonne émulation qui nous a permis d’être tous très proches. Je m’entendais aussi particulièrement bien avec des étudiants en Illustration. Entre amis, nous allions soit dans des cafés soit dans nos kots pour discuter de BD, de films, pour dessiner ou pour avancer et s’entraider dans les travaux. J’ai également vécu des moments plus mélancoliques. Par exemple, en dernière année, je n’ai pas pu retourner chez mes parents lors de la fête de Noël. C’était aussi le cas pour d’autres amis venus étudier en Belgique depuis l’étranger ; du coup, nous avions passé les jours de fêtes ensemble.

 

As-tu une anecdote à nous donner ?

Je n’oublierai jamais la fois quand Monsieur Hubert, assis à une table d’un café avec une bière, m’a dit « Arrête de faire tes devoirs ». Il insinuait par là « fait ce que tu aimes, et aime ce que tu fais » Les travaux scolaires doivent procurer du bien et du plaisir.

 

Peux-tu nous parler de ton TFE ?

Le thème de mon TFE était inspiré de Batman. Il est d’ailleurs consultable en ligne sur mon blog. Je l’ai réalisé dans l’envie de concevoir un projet publiable. Suite à la validation du sujet par les profs, j’ai pu creuser l’idée. À l’époque, je voulais évidemment impressionner et obtenir la meilleure note. Les retours des profs étaient excellents et encourageants. J’avoue que j’avais dépassé les limites des consignes… En soi, nous devions faire 10 pages et j’en ai fait 20. Les profs ont tout de même accepté mon excès et j’ai eu le meilleur résultat de la classe et mon projet fut exposé parmi la sélection « prestiges » de l’école à l’expo de fin d’année. Dix ans plus tard, je ne me verrai plus travailler de la sorte : à vouloir impressionner, j’avais perdu de l’impulsivité et du plaisir.

 

Ton actu, c’est la sortie de Comment devient-on raciste ?, qu’y évoques-tu ?

L’album fait référence aux sciences humaines vu que je m’y suis intéressé avec le temps. Il évoque la mécanique du racisme intellectuel, psychologique et sociétal. Pour vous éclairer rapidement, il s’agit d’expliquer la mécanique de catégorisation, de hiérarchisation et d’essentialisation propre au racisme. Notre but était d’expliquer comment et pourquoi l’on peut mettre des gens dans des cases, leur donner une valeur, et leur accoler des caractéristiques indélébiles. J’ai été confronté à plusieurs reprise à cette problématique…

 

 

Pour préparer cet album, tu as collaboré avec Evelyne Heyer et Carole Reynaud Paligot…

Evelyne est chercheuse en anthropologie et Carole historienne. Elles sont à l’origine de l’exposition Nous et les autres, des préjugés au racisme au Musée de l’Homme à Paris que j’ai beaucoup appréciée. Leurs recherches offrent un appareil critique et autocritique qui permet de désamorcer les préjugés.

 

Pour conclure, as-tu des conseils à donner aux étudiant·e·s ?

J’en ai énormément. Le premier est d’avoir une discipline quasi-militaire : faire des croquis, du storyboard, de la couleur comme un sportif de haut niveau fait son footing, ses abdos et ses étirements. Le second est d’aller vers les professeurs parce que ce sont des professionnels du métier. Donc c’est à travers eux que vous apprendrez le mieux. Et surtout, amusez-vous tout le temps parce que cela se ressent dans le résultat du dessin et de la lecture !

 

Suivez l’actualité d’Ismaël

@meziane_ismael

 

Une interview réalisée par Mey SCHMITZ,
stagiaire au sein du service communication

Julie Roland est sélectionnée pour le Prix du Luxembourg

Diplômée de la section Photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège en juin 2020, Julie Roland fait partie des 14 artistes sélectionné·e·s pour le Prix du Luxembourg.

Une exposition dédiée aux œuvres de ces artistes est organisée jusqu’au 30 mai. Celle-ci ouvre d’ailleurs la saison 2021 du Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge (CACLB) sur le site du Montauban. Il vous est possible de la visiter le mercredi, le samedi et le dimanche de 14h à 18h ou sur rendez-vous.

 

Julie et son œuvre

Julie est née à Libramont en 1993 et vit à Rossignol. Elle ressent souvent le besoin d’évasion qu’elle exprime par le biais de sa photographie analogique. Tout en figurant des interprétations, elle cristallise des émotions à travers des paysages. En 2020, elle est partie parcourir la Via Arduinna, l’un des nombreux chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, durant huit jours, à pied. De cette expérience, naîtra le projet VIA ARDUINNA, un livre qui expose ce voyage dans un espace intemporel qui mêle le visible à l’invisible.

 

© Julie Roland

 

Suivre le travail de Julie Roland :

www.rolandjulie.myportfolio.com 

 @djuly.photography

 

Expo-vente des B1 Photo

Les B1 de la section Photographie de l’École Supérieure des Arts organisent trois journées d’expo-vente de leurs tirages afin de financer un projet de fanzine pour chacun·e.

 

Au numéro 10 de la rue des Mineurs se tiendront trois journées d’exposition et de vente photo. Un événement idéal pour chiner des tirages-posters uniques à un prix démocratique, ce qui permettra de créer un fanzine pour chaque étudiant.

Il vous est possible de prendre part à l’événement de deux manières. D’une part, vous passez au 10 rue des Mineurs, entre le vendredi 7 et le dimanche 9 mai pour admirer directement les tirages. Suite aux restrictions sanitaires, des groupes de 6 personnes seront accueillis pour une durée de 30 minutes. Réservez votre créneau gratuitement à l’adresse mail expovente.saintluc@hotmail.com en indiquant votre nom, votre prénom, la date et l’heure souhaitées.
Une autre possibilité est de soutenir le projet via une cagnotte PayPal, pour toute personne qui ne pourra pas se déplacer. « Nous tenons à ce que chaque famille, proche et visiteur puissent contribuer même à distance. » Accédez à la cagnotte PayPal.

 

 

Informations pratiques
Vendredi 7 mai de 16h à 20h
Samedi 8 mai de 12h à 20h
Dimanche 9 mai de 12h à 20h
Rue des Mineurs, 10 – 4000 Liège
Entrée libre
Événement Facebook

Carlos Santana-Riesgo et Florian Neven : lauréats du concours « La Langue Française en Fête »

En mars dernier, les B3 de la section Illustration de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège ont participé au grand concours « La Langue Française en Fête », à Bruxelles. En effet, comme chaque année, s’organise un concours d’affiches invitant à jouer avec les mots de la langue française, pour fêter la Journée internationale de la Francophonie.

Cette année, pour célébrer la dixième édition de ce grand concours, les participants se concentraient sur le thème de l’air, avec comme slogan « Dis-moi dix mots qui (ne) manquent pas d’air ». Cet événement a rassemblé plus de 300 élèves et étudiant·e·s, dont les B3 de la section Illustration !

Ce 22 avril, que les étudiant·e·s se sont rendus à Bruxelles pour la remise des prix ! Ces dernier·ère·s ont également assisté, pour cette occasion, à la masterclass de Benoît Jacques, illustrateur et auteur de bande dessinée belge. Cette masterclass est disponible en replay en fin d’article.

Et enfin, le jury a annoncé le nom des lauréat·e·s de ce grand concours. Résultat : deux de nos étudiant·e·s ont remporté un prix ! L’affiche de Florian Neven a été récompensée du prix Coup de cœur de l’Administration générale de la Culture tandis que celle de Carlos Santana-Riesgo a reçu la mention d’honneur de la Direction de la Langue française.