Libres contours, aspects du territoire

Pour démarrer sa saison 2020-2021, le Centre culturel de Namur inaugurait hier l’exposition Libres contours, aspects du territoire, qui réunit le travail de sept photographes, dont des étudiants, alumni et enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège. Le commissariat est assuré par Emmanuel D’Autreppe.

Territoire de provenance ou d’appartenance. De partance, de transit ou de transhumance. Intime, imaginaire ou symbolique. Politique ou artistique.  La notion de territoire, un vaste champ de réflexions, souvent poreux… Les photographes partagent leurs différentes visions du territoire avec un dénominateur commun, vous amener de la matière à penser ou simplement à regarder. Alors que l’enseignante de la section Photographie, Elodie Ledure expose son travail, Robin Nissen (diplômé de Photographie et actuellement étudiant en Communication visuelle et graphique) dévoile le résultat de sa résidence de cet été aux Abattoirs de Bomel, qui a pris la forme d’une mission photographique, qu’il a partagée avec Clyde Lepage. Du côté des alumni, l’exposition permet de découvrir le travail de Florian Tourneux mais aussi de Frédéric Materne (invité par le collectif Aspëkt).

 

© Centre culturel de Namur et Erika Meda

 

À propos de l’exposition

Une description par le commissaire Emmanuel D’Autreppe.

« Malgré son apparente étroitesse à l’échelle locale ou nationale, la question du territoire est pourtant une vaste et complexe question. Territoire de provenance ou d’appartenance — à l’image des photographes ici invités, moins parce qu’ils sont issus d’une région que parce qu’ils y sont actifs —, territoire de partance, de transit ou de transhumance, territoire intime, imaginaire ou symbolique, politique ou artistique… À chacun le sien, mais sans qu’aucune frontière soit établie de manière inamovible, ni même visible, et encore moins imperméable.

Terre de photographes — la complexité du territoire y est sûrement, précisément, pour quelque chose ! —, le cœur de la Wallonie ne regorge pas moins qu’un autre de talents émergents, d’artistes en devenir, d’approches innovantes et questionnantes. Les artistes réunis ici convergent autour d’une série de délimitations et de problématiques vagues mais essentielles : l’environnement et le rapport à l’autre ; l’errance, l’appropriation ou le déracinement ; le besoin d’intervention ou de contemplation ; la participation dans l’espace public ou le repli dans l’intimité… histoire, toujours réécrite, de la rencontre d’un contexte donné et d’un œil critique, attentif, créatif.

Chacun des territoires que ces regards photographiques parcourent, interrogent ou délimitent, témoigne de la richesse d’une génération et, focalisée ou non sur la situation à Bomel du Centre culturel qui héberge la proposition, de son besoin d’ancrage autant que de lien, de son aspiration à l’implication autant qu’à la liberté.

En outre, le thème de l’exposition se prêtera à la mise en résidence d’un jeune artiste photographe au départ de la zone des Abattoirs de Bomel, et à la transcription d’une expérience plus ou moins « immersive » à travers la diversité des quartiers qui composent l’agglomération namuroise : expérimentation libre, rencontre des quartiers et de leurs habitants, découverte d’un environnement, en amont et sur le pourtour du projet d’exposition lui-même… »

 

Les artistes

Nicolas BOMAL — Xavier ISTASSE — Élodie LEDURE — Clyde LEPAGE — Robin NISSEN — Mélanie PATRIS — Florian TOURNEUX — Le Collectif Aspëkt : David AMEYE, Kristel BRUSADELLI, Olivier CELLIÈRE, Caroline DERSELLE, Jean-François FLAMEY, Johan ‘Mydatah’ FLAMEY, Gaëlle GEORGE, Nathalie HANNECART, Denis TANCREDI, et en invité·e·s : Gaël BONNEFON, Erika MEDA et Frédéric MATERNE.

 

Infos pratiques

Jusqu’au 18 octobre
Du mardi au dimanche, de 14h à 18h
Abattoirs de Bomel (Traverse des Muses 18 – 5000 Bomel / Namur)
Entrée libre
Réservation obligatoire : Stevie Lardoux / stevielardoux@centrecultureldenamur.be / +32 81 25 04 03 / +32 491 39 48 86
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Couché, le nouveau livre de Vincent Mathy

Édité par L’Articho, Couché est le nouveau livre de Vincent Mathy, enseignant dans la section Bande dessinée de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège.

 

Couché est un imagier singulier, un inventaire des gens couchés. Du berceau au tombeau, sur le macadam, dans son lit, dans un camion à la frontière, ou sur la plage… On y observe la vie, en position allongée. Couché s’adresse aux jeunes enfants mais propose une réflexion à laquelle l’adulte sera sensible. C’est un livre qui se veut universel : parfois léger, parfois drôle, tendre, trivial, ou tragique, mais toujours ludique.

 

 

Un mot sur l’auteur

Après des études à Saint-Luc à Bruxelles, Vincent Mathy débute en faisant de la BD. Dans la série pour enfant Ludo (Dupuis), il dessine l’inspecteur Castar : la BD dans la BD que le personnage de Ludo lit en permanence. Son dessin à l’époque est marqué par l’influence du dessinateur flamand Ever Meulen. Il réunit les mêmes qualités de stylisation très graphique.

Peu à peu, Il se détourne de la BD pour se consacrer au livre jeunesse. Son dessin devient plus doux, plus plastique et va en se simplifiant. Il enchaine les commandes et travaille pour tous les âges, tous les éditeurs. Certains projets plus personnels se dégagent du lot comme La plus grande bataille de polochons du monde (Gallimard Giboulées) un album sans texte, ou Jojo & Co (Les fourmis rouges), un livre pensé pour les tout petits, public qu’il affectionne et qui correspond bien à son style graphique. À partir de cette époque, il simplifie encore plus son dessin. Cette démarche va le pousser à une certaine radicalisation. Il crée un système graphique basé sur des formes géométriques basiques qui rappelle l’univers du jouet en bois. Continuant ses recherches, il épure à la limite de l’abstraction.

C’est un connaisseur du dessin et son approche graphique se nourrit de nombreuses influences : des affichistes aux grands maîtres du graphisme, en passant par le design ou les jouets. Ce savoir a été mis en pratique à travers le festival liégeois Jungle dont il a été à la fois le co-fondateur et le directeur artistique. Il a eu à cœur de proposer une programmation transversale où se mêlent livre jeunesse, design, graphisme, aires de jeux, affiche. Un généreux assemblage d’images à travers des expositions ou les différents éléments se répondent les uns les autres pour le plaisir des amateurs pointus, sans pour autant être hermétique pour le public néophyte.

En savoir plus

Couché sur le site de l’éditeur

 Vincent Mathy sur Instagram

Bande dessinée

Le tome 2 de Purple Heart (Eric Warnauts) est sorti !

Il y a tout juste un an sortait le premier tome de la série Purple Heart, aux éditions Le Lombard. C’est Éric Warnauts, enseignant dans la section Bande dessinée de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, qui signait cet album avec Guy Raives, son complice de longue date.

Paru à la fin de l’été, le tome 2, sous-titré “Projet Bluebird” nous permet de voyager à nouveau aux États-Unis et dans le temps : direction Hawaï aux débuts des années 50.

 

 

Le pitch

Aloha Bay, Hawaï, 20 décembre 1953. Ce jour-là, un effroyable drame s’est produit au luxueux Pacific Hotel : Paul Innerney, l’héritier d’une riche famille new-yorkaise, s’est en effet jeté du 12e étage de ce palace ! Dans sa chambre, la police a découvert le corps d’une jeune Hawaïenne gisant sur le sol, étranglée ! Porte barricadée de l’intérieur, lit défait, cadavre dénudé… pour les enquêteurs, pas de doute possible : il s’agit d’un crime passionnel suivi d’un suicide. En dépit du nombre d’indices irréfutables, pour les parents puritains et ultra-conservateurs du jeune homme, il n’y a qu’une certitude : jamais leur fils n’aurait commis de pareils actes. Ils veulent une nouvelle enquête. Quelques jours plus tard, le détective Joshua Flannagan débarque à Hawaï…

 

À propos de l’album

Intrigant, fascinant, déconcertant, hallucinant, interpellant… : tels pourraient être les qualificatifs s’additionnant au fil des rebondissements et des révélations de cette nouvelle enquête menée par « Purple Heart », alias le futé et réputé détective Josuah Flannagan. Habilement entrecoupées de mises en situation et en atmosphère intervenant comme en « voix off », la narration et les images en parfaite adéquation avec le rythme prenant de l’évolution du récit évoquent immanquablement les films dits « noirs » de la grande époque des polars hollywoodiens. C’est à peine si, au détour d’une page, on ne se surprend pas à croiser Bogart ou d’autres privés légendaires aux prises avec de tout aussi mythiques adversaires. Cette fois encore, les embarquant dans le jeu trouble de personnages à fleur de peau, Warnauts et Raives immergent leurs lecteurs dans l’ambiance de l’Amérique paranoïaque de la Guerre froide. Un thriller palpitant donc à dévorer absolument.

Plus d’infos

Pour vous procurer le tome 2 de Purple Heart, cliquez ici !

 

Photo

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Where I am, I don’t know : crowdfunding jusqu’au 30 septembre

Mise en pause durant la période de crise au printemps dernier, la campagne de crowdfunding pour le projet Where I am, I don’t know a repris et se prolongera jusqu’au 30 septembre 2020.

 

L’an dernier, les étudiant·e·s en dernière année de bachelier de la section Photographie à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège ont découvert le centre St. Elisabeth Haus, un centre pour demandeurs d’asile. Après cette expérience, ils ont voulu réaliser un livre et une exposition. À l’époque, une levée de fonds avait été lancée sur la plateforme Crowd’In mais l’arrivée de la pandémie sur notre territoire et le confinement qui a suivi ont mis le projet en pause. C’est à présent qu’il reprend !

 

WHERE I AM, I DON’T KNOW

St. Elisabeth Haus est un centre d’accueil pour demandeurs d’asile situé dans la région germanophone en Belgique. Géré par la Croix-Rouge, ce foyer spécialisé héberge des familles et des personnes seules issues de plus de quarante pays différents le temps de leur demande d’asile.

Accompagné·e·s de leurs professeurs d’ateliers (Olivier Cornil, Sandrine Dryvers, Elodie Ledure et Marc Wendelski), les 22 étudiant·e·s ont, en octobre dernier, vécu une semaine d’immersion dans ce centre. Lors de cette semaine, elles.ils ont eu ainsi l’occasion de découvrir de près le quotidien des résident·e·s et de s’ouvrir à des cultures souvent sujettes à des préjugés.

De cette semaine humaine unique et enrichissante découle une série de travaux hétéroclites, à la fois écrits, vidéographiques, photographiques mais également issus d’ateliers participatifs. Ceux-ci offrent des regards d’auteurs sur le quotidien des demandeurs et demandeuses d’asile, des employé·e·s et bénévoles de la Croix-Rouge.

 

 

Le titre « Where I am, I don’t know » est un extrait d’un texte écrit par une résidente de St. Elisabeth Haus au cours d’un atelier. Il représente un sentiment commun vécu autant par les résident·e·s du centre que par les étudiant·e·s : ceux et celles-ci n’étaient pas loin de leur foyer, mais ont partagé les mêmes angoisses et sentiments que les résident·e·s tels que l’égarement, l’étouffement ou encore l’enfermement.

 

Les différents travaux produits durant cette semaine d’immersion vont être présentés à travers une exposition et un livre. L’exposition se déroulera du 17 mai au 2 juin au Centre culturel Les Chiroux et à la Cité Miroir. Disponible dès le lancement de l’exposition, le livre sera le résultat d’une collaboration avec les étudiant·e·s de première année de master en Communication Visuelle et Graphique, option Éditions.

 

Campagne de crowdfunding

Pour concrétiser leur projet, ce collectif d’étudiant·e·s doit rassembler un budget de 6.500 €. Il s’agit d’une estimation du budget nécessaire pour financer l’impression des livres et la production des tirages et encadrements pour l’exposition. Ils bénéficient déjà d’un soutien financier de la Croix-Rouge à hauteur de 1.500€ et un soutien logistique de la part du Centre culturel Les Chiroux et de la Cité Miroir .

Afin de récolter les 5000€ restants, les étudiant·e·s ont décidé de lancer une campagne de crowdfunding sur la plateforme Crowd’In, qui fonctionne avec un système de contreparties, qui s’apparente à du préachat, puisqu’il est possible notamment de précommander le livre. La campagne dure jusqu’au 6 avril !

 

En savoir plus sur Where I am, I don’t know

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Campagne Crowd’In

Deux étudiantes lauréates du Prix Roger de Conynck

Tout juste diplômées de la section Photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, Layla Saâd et Théodora Colige sont les deux lauréates du Prix Roger de Conynck 2020. Une belle opportunité pour nos deux désormais alumni, à qui nous souhaitons une belle route après Saint-Luc !

 

Le Prix Roger de Conynck est attribué chaque année par la Fondation Roi Baudouin à deux étudiant·e·s talentueux·ses en dernière année des écoles supérieures de photographie en Belgique. Féru de photographie, Roger De Conynck a voulu garder jusqu’au bout allumée la flamme de cette passion en créant, au sein de la Fondation Roi Baudouin, un Fonds à son nom. Depuis 2011, le Fonds Roger De Conynck soutient des jeunes étudiant·e·s méritant·e·s en dernière année d’études photographiques, afin de les aider dans le développement de leur carrière professionnelle.

 

 

Suivre le travail de Théodora Colige
@theocolige

 

Suivre le travail de Layla Saâd 
Site web
@layla_saad.p

 

Robin Nissen expose Chrysalide à Bruxelles

À peine diplômé de la section Photographie, Robin Nissen expose dès aujourd’hui, à la galerie L’Enfant Sauvage à Bruxelles, son travail de fin d’études : Chrysalide est mis à l’honneur dans l’une des pièces d’exposition de la galerie bruxelloise, qui aussi pour vocation de soutenir et encourager les jeunes artistes et étudiant·e·s de talent. C’est aux côtés de Margaret Lansink et Christopher de Béthune que notre déjà ancien étudiant proposera ses clichés.

 

© L’Enfant Sauvage / Pauline Caplet

 

Chrysalide

Tout en menant une recherche sur le médium photographie, Robin Nissen propose une série très intime traitant de l’acceptation du corps, de soi, du repli et qui évoque une partie douloureuse de sa vie. « C’était un matin d’un mois dont le nom est à présent oublié. Dans la cour de l’école, je discutais avec mes amis et puis soudain en me retournant, j’ai croisé le regard d’un garçon. En une fraction de seconde, ce regard a changé ma vie. Pendant des années, je me suis renfermé sur moi-même. J’avais de peur d’en parler, d’être peut-être jugé. J’avais peur d’être tombé amoureux de ce garçon. Oui, j’ai eu peur. Je sais, c’est con. Nous ne sous sommes jamais revus, enfin une ou deux fois peut-être. Depuis ce jour, son visage est resté gravé dans ma mémoire, tel l’insigne avec lequel on marque les chevaux au fer rouge. »

« Durant ces années, je me suis souvent caché à moi-même. Cela a été une période de ma vie absolument horrible. Pleine de doutes, de questionnements, de dépressions… Un jour, je me suis dit que pour avancer il fallait que je fasse des images et que je me confronte à mes démons. Par ce travail, j’ai donc voulu partager ce vécu afin de me libérer de ce fardeau que j’ai porté pendant de longues années. »

 

Infos pratiques

Du 10 juillet au 12 septembre sur inscription
Galerie L’Enfant Sauvage (rue de l’Enseignement, 23 à 1000 Bruxelles)
Site web de la galerie
Vous pouvez découvrir Chrysalide en ligne également.

 

Suivre le travail de Robin Nissen

​Site web

@robin__nissen

 

Prix ISEM 2020 : l’ESA Saint-Luc Liège représentée !

Il y a quelques jours, le festival ImageSingulières annonçait les résultats de ses deux prix ISEM 2020. Parmi la poignée de finalistes, on retrouve une étudiante et une enseignante de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège. Lauren Pearson, B3 Photographie, est finaliste du prix ISEM Jeune photographe et Brigitte Grignet, enseignante au sein de la section Photographie également, l’est pour le Grand Prix ISEM. Félicitations à elles !

 

Les Prix ISEM

Combien de photographes au talent certain, en France ou ailleurs, manquent de moyens pour achever un sujet ? Combien, après quelques mois passés à documenter un sujet, arrêtent. Parce que leur sujet est plus complexe qu’ils ne l’avaient envisagé, qu’il demande plus de temps qu’imaginé. Ils ou elles passent alors à autre chose en espérant trouver une histoire plus rentable, nécessitant parfois moins d’engagement sur fonds propres.

C’est pour soutenir ces projets difficiles que le festival ImageSingulières, le journal d’information Mediapart et l’ETPA, école de photographie installée à Toulouse, s’engagent, depuis 2018, autour de deux prix :

  • le Grand Prix ISEM est ouvert aux photographes du monde entier. Il entend contribuer à développer et achever un travail documentaire en cours. Ce prix devra être utilisé pour poursuivre le travail récompensé. Dès l’annonce des résultats du prix, ce travail sera présenté sous forme de portfolio sur Mediapart et, une fois complété, il fera l’objet d’une exposition à ImageSingulières ;
  • le second Prix ISEM Jeune Photographe s’adresse lui aux moins de 26 ans résidant sur le sol français. Il récompensera là aussi un travail en cours qui sera publié sur Mediapart. Le ou la lauréate pourra aussi intégrer une Masterclass de 3e année à l’ETPA.

En 2020, le Grand Prix ISEM a été décerné à Christian Lutz, pour son projet “Citizens”. Les finalistes sont Mélanie Wenger, Cristóbal Olivares, Brigitte Grignet et Alessandro Penso.

Polonia de Brigitte Grignet

 

Du côté, du Prix ISEM Jeune Photographe, Julia Gat, pour son projet “Upbringing”, s’est vue choisie comme lauréate. Les finalistes de la catégorie sont Benoît Durand et Lauren Pearson.

Entre les mondes de Lauren Pearson

 

 

 

Elodie Ledure et Brigitte Grignet participent à The Female Gaze

Elodie Ledure et Brigitte Grignet, enseignantes de la section Photographie, prennent part à The Female Gaze, une vente en ligne de tirages photographiques au profit de femmes victimes de violences, avec 56 autres femmes photographes.

 

La crise sanitaire actuelle exacerbe nombre de luttes invisibles telles que la pauvreté, les insécurités psychologiques et les inégalités liées au genre. Celles-ci mènent souvent à la violence domestique et/ou sexuelle, et l’exploitation sous toutes ses formes. Un besoin pressant se fait sentir pour la création d’espaces sûrs où les femmes peuvent se réfugier en cas d’urgence. Ces derniers mois, la demande a augmenté de manière exponentielle. Plusieurs organisations au Benelux essaient d’aider ces femmes. La plupart n’ont pas les moyens suffisants afin de répondre à cette demande croissante. C’est pourquoi The Female Gaze – vente en ligne de tirages photographiques a été créée. Les profits seront répartis entre les organisations Ne(s)t vzw, Garance et Moviera.

 

La vente vient d’être lancée et se clôturera le 14 juin sur le site www.thefemalegaze.works

Les tirages (format A4) sont vendus au prix de 125€. Ils sont numérotés, édition limitée de 5. Impression sur papier Canon Luster Photo.

@thefemalegaze.works
The Female Gaze