BORDERS : une aventure photographique à travers trois éditions internationales (2022-2025) 

L’exposition “Final Borders?”, qui s’est tenue le 4 avril 2025 au Children’s Resort à Pacug (Slovénie), a marqué l’aboutissement du projet BORDERS, mené pendant trois ans au sein de l’atelier documentaire de Bac2, dans le cadre du programme Erasmus+.

Ce projet international a réuni des étudiants en photographie de trois institutions prestigieuses : l’ESA Saint-Luc Liège(Belgique), l’Académie des Beaux-Arts de Ljubljana (Slovénie) et l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca(Roumanie).  

Une exploration photographique du concept de frontière

Final Borders?” a constitué le point culminant d’une série de workshops intensifs, axés sur le thème central des frontières. Le projet avait débuté à Liège en 2023, pour se poursuivre à Cluj-Napoca en 2024 et se terminer enfin àPacug la semaine dernière. Chaque année, des étudiants des trois écoles se sont rencontrés et ont exploré pendant une semaine la notion de frontière sous ses dimensions émotionnelles, sociales, politiques et géographiques. 

Pacug : clôture d’un parcours artistique et humain 

Chaque étape a permis de produire des images fortes et sensibles, interrogeant la notion de frontière à travers des regards singuliers. Alors que les éditions précédentes avaient vu les workshops se clôturer par une exposition, cette année, les productions ont été rassemblées dans des fanzines photographiques, reflets de la richesse des échanges entre les trois cultures. L’exposition finale fut aussi l’occasion pour les étudiants de partager le fruit de leur collaboration et de réunir les fils d’une expérience aussi formatrice qu’enrichissante, dans un moment de clôture empreint d’émotion. 

Un projet interculturel et collaboratif 

Au fil des ateliers et expositions, le projet BORDERS a permis aux étudiants de développer leurs compétences artistiques et leur ouverture sur le monde tout en tissant des liens durables entre les institutions partenaires. Il a illustré l’engagement commun en faveur de la mobilité étudiante, du dialogue interculturel et de la création collaborative

Cette belle aventure s’est conclue avec “Final Borders?”, en offrant une réflexion collective sur notre monde et ses enjeux — à travers le langage universel de l’image. 

Échange photographique entre ESA Saint-Luc Liège et Sint Lucas Antwerpen : une journée d’inspiration partagée

Le 4 février 2025, l’ESA Saint-Luc Liège a eu le plaisir d’accueillir une délégation de Sint Lucas Anvers pour une journée consacrée à la photographie, organisée par Brigitte Grignet, Nathalie Noël et Carine Frérard. Cet échange, réalisé grâce à Wallonie Entreprendre, a eu lieu dans le cadre d’un projet réalisé conjointement par nos deux écoles, dans lequel les étudiants de B1 (Studio) et de B2 (Atelier documentaire) de Saint-Luc, ainsi que les B3 de Sint Lucas explorent la notion d’identité et de représentation des Belges. Cette journée a permis aux étudiants des deux institutions de fusionner leurs pratiques artistiques à travers des ateliers variés, allant de portraits en extérieur à des mises en scène au Centre de ressources B3, en passant par des expérimentations lumineuses utilisant à la fois la lumière naturelle et artificielle.

L’échange s’est conclu par un échange autour des travaux réalisés durant la journée, suivi d’une conférence inspirante de l’artiste Lara Gasparotto, ancienne étudiante de la section photo de l’ESA. Son intervention a offert aux participants un éclairage précieux sur son parcours et sa vision artistique, enrichissant l’expérience de tous.

Cette journée a été une occasion unique de découvrir d’autres perspectives artistiques tout en renforçant les liens entre les deux institutions belges d’enseignement artistique. Les étudiants ont pu tirer de cette rencontre un apprentissage mutuel et une expérience particulièrement enrichissante, tant sur le plan créatif que personnel.


Projection au cinéma Sauvenière : une plongée dans l’intime par les étudiants en photo et illustration de l’ESA Saint-Luc Liège 

Le mercredi 19 juin, le cinéma Sauvenière de Liège a accueilli une soirée spéciale dédiée à la projection des courts-métrages réalisés par les étudiants en photo et illustration (je crois que c’est BD)  de l’ESA Saint-Luc Liège. Grâce au soutien de Sandrine Dryvers, enseignante en photo, les étudiants ont présenté des œuvres cinématographiques touchantes, explorant des thèmes universels tels que les souvenirs, la famille, les relations humaines et la condition des disparus. Parallèlement, avec l’appui de Frédéric Hainaut, les étudiants en illustrationont proposé un film d’animation collectif évoquant la situation des sans-papiers et des demandeurs d’asile en explorant la fragilité de l’instant…   

D’une durée de 1 heure 20 minutes, le programme a emmené le public dans un voyage cinématographique émouvant : 

  • Nébuleuse d’Émilie Grondin (4 min) 
  • C’est beau de Manon Timmers (4 min)  
  • Mat à l’étouffée (5 min) 
  • Clara de Cynthia Colot (32 min) 
  • Ce qui reste d’Ambre Pinguet (9 min) 
  • Naître, vivre et mourir de Nina Goullieux (8 min) 
  • Exils, un film collectif (8 min) 

Merci aux Grignoux, à Wallonie Image Production, Dérives, Wallonie Entreprendre et White market pour leur soutien indispensable, sans lequel cette soirée n’aurait pu se réaliser. Cette projection a mis en lumière la créativité et la sensibilité des étudiants, tout en offrant de nouvelles perspectives pour le développement de leurs projets artistiques, grâce aux retours constructifs des pairs et des professionnels présents. 

La projection unique, en présence des réalisatrices et réalisateurs, a souligné l’importance de l’accompagnement professionnel dans le processus d’émancipation artistique des étudiants. Grâce à des initiatives comme celle-ci, les futurs diplômés de l’ESA Saint-Luc Liège sont désormais mieux préparés à poursuivre leurs ambitions artistiques avec confiance et détermination. 

Section photo : jury Externe Bac3 au B9 à l’ESA Saint-Luc Liège

Le mardi 11 juin dernier, l’École supérieure des arts (ESA) Saint-Luc Liège a accueilli un événement important pour ses étudiants en troisième année de baccalauréat : le jury externe Bac3 des étudiants en photo au B9. Cette journée a permis aux étudiants de présenter leurs travaux et de bénéficier des conseils avisés d’un panel de professionnels, qui formaient leur jury externe. Une opportunité précieuse pour les étudiants de mettre en avant leur créativité et leur talent, tout en recevant des retours constructifs pour améliorer leurs projets artistiques. Une journée riche mettant en lumière la richesse et la diversité des pratiques photographiques contemporaines. Les étudiants ont été encouragés à explorer des axes de recherche novateurs et à approfondir leurs explorations artistiques par le prisme du médium photographique.

Le jury du Baccalauréat 3 à l’ESA Saint-Luc Liège était composé de cinq membres aux parcours diversifiés. Parmi eux figuraient Lara Gasparotto, ancienne étudiante de l’ESA Saint-Luc et photographe reconnue, Maxime Moinet, curateur (Art au Centre), Isabelle Detournay, photographe et enseignante, Justine Mathonet, directrice du Centre Wallon d’Art Contemporain La Châtaigneraie, ainsi qu’Antoine Grenez, photographe et directeur artistique. Chaque étudiant a eu l’opportunité de rencontrer ces experts lors de discussions privilégiées. Ces échanges approfondis ont permis aux étudiants de présenter leurs projets et de recevoir des critiques constructives visant à affiner leur démarche artistique et professionnelle. L’accent a été mis sur l’élaboration d’une recherche personnelle et l’expression d’un point de vue d’auteur, éléments essentiels pour leur émancipation en tant qu’artistes.

Cette journée de jury externe a été un moment fort pour les étudiants, leur offrant de nouvelles perspectives de développement artistique. Elle a également souligné l’importance de l’accompagnement du monde professionnel dans le processus d’émancipation et d’autonomisation des étudiants. Les futurs diplômés de l’ESA Saint-Luc Liège sont désormais mieux préparés à poursuivre leurs ambitions artistiques avec confiance et détermination !

Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

Échange international d’étudiants en photographie : exploration des frontières à Cluj et exposition “Borders”.

Du 17 au 23 mars derniers, la ville de Cluj-Napoca, située au cœur de la Transylvanie en Roumanie, a accueilli un événement académique de dimension internationale: un workshop intensif dans le cadre du programme Erasmus+ BIP (Blended Intensive Programme). Cet atelier a réuni des étudiants en photographie issus de trois institutions européennes prestigieuses. Les élèves de B2 Photo de Saint-Luc, de l’Académie des Beaux-Arts de Ljubljana (ALUO) et de l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca (UAD) se sont ainsi retrouvés pour une semaine de collaboration intense et de partage, sous la direction de leurs professeurs respectifs.

L’objectif principal de cet atelier était d’encourager les échanges d’idées, les rencontres interculturelles, ainsi que l’expérimentation autour du médium photographique. Durant une semaine, les étudiants ont eu l’opportunité de travailler ensemble pour créer une série d’images explorant le thème complexe des frontières.

Encadrés par leurs professeurs venant des trois institutions participantes, à savoir Emina Djukić, Peter Koštrun, Žiga Gorišek, Brigitte Grignet, Olivier Cornil, Andrei Budescu et Alexandru Radulescu, les étudiants ont pu bénéficier d’un encadrement de qualité et d’une diversité d’approches artistiques. Cette collaboration interinstitutionnelle a favorisé un enrichissement mutuel et a permis aux participants de repousser les limites de leur propre créativité.

Le workshop s’est achevé par le vernissage de BORDERS, une exposition collective mettant en avant les œuvres créées durant cette semaine intensive. Cet événement s’est tenu à la Casa Matei, un espace culturel au cœur de Cluj-Napoca, offrant ainsi aux étudiants une vitrine pour présenter le fruit de leur travail aux habitants de la ville.

Cet échange international d’étudiants en photographie à Cluj-Napoca n’a pas seulement été une occasion pour les participants d’approfondir leurs compétences artistiques, mais également une expérience interculturelle enrichissante. Il a démontré la valeur de la collaboration transnationale dans le domaine de l’art et de la créativité, renforçant ainsi les liens entre les institutions européennes participantes.

Ce programme Erasmus+ BIP illustre parfaitement l’engagement des établissements d’enseignement supérieur européens en faveur de la mobilité étudiante et de la coopération internationale. En favorisant les échanges académiques et culturels, il contribue à former une nouvelle génération d’artistes ouverts sur le monde et conscients des enjeux de notre société.

Borders in transylvania, c’est le 2e volet d’une trilogie de workshops hybrides qui a débuté en octobre 2022 avec la premier composante virtuelle avant de laisser place à une semaine de workshop à Liège. Ces programmes sont possibles grâce aux efforts des professeurs de la section et notamment Brigitte Grignet, instigatrice du projet et du service international. Prochaine destination la Slovénie en 2025 !

A Week at Le Phare : Immersion in a Youth Care Institution

Inspired by the concept of ‘action research design’ (A. Findeli), this immersive module brought together students and teachers, from different higher education institutions, with residents and workers of a children’s home in Liège – Le Phare. The aim was to foster interactions – i.e. user centred reflections and creations – in order to work on the reorganisation of Le Phare’s interior lay-out and collective spaces. 

Le Phare is a children’s home recognised by the General Administration of Youth Aid of Belgium. It is part of a wider network of social and solidarity initiatives aimed at young people suffering from various forms of social exclusion. The service currently accommodates around twenty boys and girls, aged 7 to 17. They are supported 24/7 by a qualified educational team. For most resident, Le Phare constitutes their main place of residence. While some young people are able to return to their families at weekends or during school holidays, the majority of the group remains in house. Hence, there is a need to promote improved living conditions in a building that is not purpose built – i.e. an old mansion first converted into administrative offices and then summarily adapted to accommodate children.

Against this backdrop, our project sought to promote well-being. To start off, we worked on different proposals with the young residents and the workers of Le Phare. Whether talking about communal or private spaces, we had to consider a number of issues such as privacy, different uses and organisation models of common living, the harmonisation of furniture, communication and signage, energy efficiency, lighting, etc. 

During the first two days, we organised a number of participatory workshops for the young resident, who participated on a voluntary basis. We thereby grew to know them better, have more intimate moments with each of them and find out more about their wishes and needs. But above all, these workshops were a starting point for all the development proposed changes to Le Phare. It was therefore an important observation and information-gathering phase.  

We then spent the rest of the week working intensively on the multi-purpose common room of Le Phare. The children were also closely involved in the rest of the work, whether by testing the assembly of a prototype piece of furniture or creating typography. In addition, meals were taken with the children, so that we could continue to immerse ourselves in their daily lives and continue our exchanges with them and the members of staff. We were very touched by everyone’s hospitality. 

At the end of the week, we produced a publication describing our meetings, workshops, research approach, and solutions. The proposed improvements were presented to the stakeholders – Le Phare residents and staff – during an rounding off exhibition at ESA Saint-Luc Liège School of Art. Welcoming all these young visitors to our students’ place of study and work was a great experience. After 5 days intense days, it was hard to say goodbye! So let’s make sure we meet each other again soon…

In conclusion, this life-size field project allowed us to test collaborative protocols with experts from different disciplines. In turn, this experience will feed into our ongoing reflection on transdisciplinary action research/creation. So, what is next? In Autumn 2024 we will organise a study seminar with a wide body of stakeholders to continue questioning, debating and building our proposal for a transdisciplinary post-graduate degree on action research. 

Participants : 

ESA Saint-Luc Liège: 

5 students from the Interior Design, Industrial Design, Visual and Graphic Design and Photography, departments supported by their professors: Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion and Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet

ENSAD Nancy (FR):

4 Environmental Design student accompanied by their teachers Colin Ponthot and Jehanne Dautrey. 

University of Liège: 

1 Sociology graduate student together with Justine Contor, a post-doctoral student in Architecture. 

And of course, the 20 children, teenagers and support staff at Le Phare

This project was made possible by Wallonie Entreprendre

Plongée dans l’Obscurité : Retour sur l’Exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy


L’ESA Saint-Luc Liège a accueilli l’exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy, étudiant en troisième année à la CVG Saint-Luc Liège. Les 12 et 13 décembre derniers, le B9 s’est transformé en un lieu mystérieux, plongeant les visiteurs dans les méandres de la nyctophobie, la peur du noir. Cette exposition a offert une expérience immersive unique, permettant aux visiteurs de confronter leurs propres peurs. L’atmosphère singulière et la qualité artistique exceptionnelle en font un événement mémorable, où Adrien Dessy a réussi à créer une expérience immersive qui défie les frontières de la perception.

Obscure exposition

Adrien Dessy a exploré la thématique complexe de la nyctophobie, une condition qu’il connaît intimement. L’exposition “Mon Ombre” a offert aux visiteurs une plongée profonde dans l’esprit de l’artiste, confrontant les spectateurs à des images évocatrices et les enveloppant dans un jeu de lumière rouge et noire. Le B9 plongé dans une atmosphère unique, et presque cathartique pour l’artiste !

Les visiteurs ont été invités à se confronter à leurs propres peurs, immergés dans une expérience sensorielle située entre arts visuels et psychologie, résultat d’une recherche approfondie sur la nyctophobie permettant aux visiteurs de mieux comprendre la réalité de la peur du noir, offrant un aperçu intime de l’artiste.

Brigitte Grignet expose au Festival Internacional de Fotografía de Valparaíso

Brigitte Grignet présentera le travail issu de sa résidence artistique de création à Casa Espacio, effectuée durant l’été 2022. Cet été-là, Brigitte Grignet est revenue après dix ans d’absence dans ce pays où elle a beaucoup travaillé par le passé, cette fois pour explorer le port de Valparaíso, ville bohème et déglinguée, qui affiche ses couleurs et exhibe ses cicatrices.  Elle y a notamment rencontré des mamans qui élèvent seules leurs enfants et s’est intéressée aux fragments de vie ordinaire, entre réalité et fiction. 

La cérémonie d’ouverture de l’exposition aura lieu le mardi 31 octobre à 18h00 au Parque Cultural de Valparaíso. Le public aura également l’opportunité de rencontrer la photographe et d’échanger avec elle le 1er novembre, lors d’une visite guidée de l’exposition centrale du FIFV.

Le Festival Internacional de Fotografía de Valparaíso, qui se déroule du 31 octobre au 5 novembre, présente une programmation riche et variée. Pour plus d’informations sur le festival et ses activités, nous vous invitons à consulter le site officiel : https://fifv.cl/2023/.

Lioz Bandie (Alumni) échange avec Zanele Muholi sur la question du genre.

Mardi dernier, plusieurs enseignant.e.s et membres du personnel de l’ESA Saint-Luc Liège étaient présents afin de soutenir notre Alumni (section photo) Lioz Bandie qui participait à la rentrée académique de l’Université de Liège ainsi qu’à la remise des insignes de docteur honoris causa à Zanele Muholi, photographe d’origine sud-africaine de renom. Zanele Muholi s’engage depuis plusieurs années en faveur de la communauté LGBTQIA+ notamment par le prisme de son travail photographique, reconnu internationalement.

Dans le cadre d’une conférence exceptionnelle sur la question du genre, Lioz Bandie a eu l’occasion d’échanger avec Zanele Muholi, en posant son regard sur la question du genre.

Bravo pour cette belle opportunité et intervention