L’ESA Saint-Luc au Shell Eco-Marathon : un défi à nouveau relevé ! 

Une Nouvelle Aventure en 2023-2024 :

La Dynamo Team Remet ça ! 

Après une première participation à Londres en 2017 dans la catégorie “urban”, des étudiants en Design Industriel ont relevé un nouveau défi dans la catégorie “proto”. Le Shell Eco-Marathon met les étudiants au défi de concevoir, construire et piloter des véhicules écoénergétiques.  

Quelques années plus tard, un nouveau groupe d’étudiants de la section Design Industriel s’est lancé dans cette aventure. Le projet a été mené dans le cadre des cours d’atelier de design, design engineering, et pratique des matériaux. En octobre, après avoir lu attentivement le règlement, les premiers visuels de leur prototype ont été dévoilés. En parallèle, ils ont travaillé sur la conception du châssis, de la direction, du freinage et le choix du moteur. Un vote a déterminé le design final qui représentera l’ESA Saint-Luc Liège et les étudiants de HELMo Gramme lors de cette édition. 

L’assemblage des panneaux au Relab de Liège a marqué le début du prototype. En décembre, les étudiants de Gramme ont découpé et soudé le châssis, auquel les étudiants de Saint-Luc ont ajouté la direction, un siège, la motorisation, et d’autres composants.  

Le châssis a ensuite été confié aux étudiants de HELMo Gramme pour peaufiner le design. De décembre à février, l’équipe a travaillé sur la réalisation du prototype, en façonnant la mousse de PU et la clay pour former un moule en fibre de verre, utilisé pour créer la carrosserie en fibre de verre et résine polyester. 

Après la sortie de la carrosserie du moule, les étudiants ont travaillé sur les ouvertures, le vitrage, la fixation au châssis, le câblage électrique et le freinage. 

En février 2024, ils ont finalisé les préparations, appliqué plusieurs couches de peinture, de cire et de gel coat pour garantir la qualité du moule. La fibre de verre sera appliquée sur les parties avant et arrière la semaine prochaine, étape cruciale de la fabrication du véhicule. 

Le règlement du concours exigeant que le moteur soit piloté par un contrôleur maison, Alexandre Marchal a relevé le défi de souder les composants électroniques sur un pcb  imprimé spécialement pour notre prototype.

Cette aventure, nécessitant plus de 3000 heures de travail, s’est conclue en beauté. Après validation des contrôles de sécurité et de conformité, nous avons testé notre prototype en course, face à 150 équipes d’Europe et d’Afrique. Le joulemètre a enregistré une consommation de 129,87 Wh/100 km, soit 7700 km avec l’équivalent d’un litre d’essence. 

Félicitations aux étudiants de M1, notamment Clément Descamps, Alexandre Renard, Arnaud Postal, Brendan Ladril pour la conception et réalisation, Alan Clohse pour le freinage et la direction, Alexandre Marchal pour le contrôleur moteur, Axel Polet pour l’électrique, Malaïka et Clémence pour les vitres et le siège, ainsi que Ludovic, Zoé et Gaëtan pour leur implication en design engineering.


Un immense merci à tous ceux qui ont contribué à ce projet, notamment nos enseignants Vincent Klinkenberg, Marc Levenstond, Miguel Arguello et Thiebaut Carlier, ainsi qu’aux étudiants de M1 de la section Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège. 

Merci également à Vincent Kelner et aux ingénieurs industriels de Gramme : Cédric Determe (châssis), Martin Ceulers (moteur), François Delvaux (direction), Philippe Breuer (freins), et Alexandre Lambert (gestion électronique). 
 
Enfin, nous tenons également à remercier nos sponsors pour leur précieux soutien : Wallonie Entreprendre, FG Autopièce et le père d’Alexandre Renard pour la mise en peinture, Gramme, St-Luc pour le trajet en camionnette et le matériel, Polyester Van Damme pour une remise, AZ Print pour les plaques offset usagées, et Carat Duchatelet pour la clay. 


Pour suivre l’aventure de la Dynamo Team, visitez leur page Facebook : https://www.facebook.com/thedynamoteam/ 

Et sur instagram https://www.instagram.com/dynamoteam_saintluc/

Une vidéo de notre participation à Londres https://youtu.be/fSL6h3pzxc0?feature=shared 

Un pont entre création et professionnalisme : “Fonck 4” à l’ESA Saint-Luc Liège

L’ESA Saint-Luc Liège a mobilisé ses étudiants en Communication Visuelle Graphique (CVG), option édition, et en Bande Dessinée (BD) autour d’un projet d’édition fédérateur, à savoir la quatrième édition du Fonck, édité par Outre-Muse, la maison d’édition de l’ESA Saint-Luc Liège, soutenue par Wallonie Entreprendre. Cette rencontre a favorisé une synergie créative entre ces deux disciplines, mettant en lumière leur complémentarité et ouvrant la voie à des réalisations originales et audacieuses.

Au cœur de ce projet, les étudiants en BD ont relevé le défi captivant de créer des histoires courtes pour la revue “Fonck”. Avec huit pages maximum et une liberté de création totale, ils ont donné vie à des récits uniques et autonomes. Ce projet, intégré aux ateliers du premier quadrimestre, visait à les confronter aux réalités du monde professionnel, en leur imposant des contraintes telles que le respect des délais, un cahier des charges précis et une collaboration avec les responsables éditoriaux et de production.

Le 25 avril, les étudiants de la section CVG ont pris le relais, présentant leurs mises en page des histoires créées par leurs camarades en BD. Cette rencontre a souligné l’importance de la collaboration entre les deux disciplines et l’aspect entrepreneurial de leur partenariat.

“Fonck 4” incarne parfaitement les valeurs de l’ESA Saint-Luc Liège : intersection des disciplines et esprit d’entrepreneuriat. Cette collaboration fructueuse entre les sections CVG et BD démontre la richesse des synergies au sein de l’école et l’engagement des étudiants à repousser les limites de la créativité et à se professionnaliser.

Alix Garin : une source d’inspiration

La présence d’Alix Garin, ancienne étudiante de l’école et artiste accomplie, a apporté une dimension professionnelle et inspirante à l’événement. Son implication dans la réalisation de la couverture du recueil a illustré concrètement l’impact de la formation dispensée à l’ESA Saint-Luc Liège. Merci pour sa présence et ses contributions !

Découverte de Roubaix, sa Villa Cavrois, sa Piscine : entre Art et Histoire, Architecture et Design

Le 23 avril dernier, les étudiants de B2 AI et DI de l’ESA ont eu la chance de découvrir le riche patrimoine culturel et historique de Roubaix, dans les Hauts-de-France.

Cette journée fut remplie de découvertes et de moments partagés, laissant à chacun des souvenirs mémorables. Etudiants et enseignants se sont retrouvés tôt le matin à l’ESA Saint-Luc Liège, prêts à partir pour une journée de visites à Roubaix, avec l’enthousiasme de découvrir ce que la ville avait à offrir ! Au programme de cette escapade culturelle, deux sites emblématiques : la Villa Cavrois et La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie André Diligent. Deux lieux chargés d’histoire, chacun à leur manière…

La Villa Cavrois : un joyau de l’architecture moderne

Érigée en 1932 par Robert Mallet-Stevens, la Villa Cavrois est un chef-d’œuvre de l’architecture moderne. Classée Monument Historique en 1990, elle a subi d’importantes dégradations après le départ de la famille Cavrois en 1985. Rachetée par l’État en 2001, elle a fait l’objet d’une restauration titanesque de quinze ans, pour un coût total de 23 millions d’euros.

Aujourd’hui, la Villa Cavrois a retrouvé sa splendeur d’antan et s’ouvre au public. Elle incarne parfaitement les principes de l’architecture moderne, avec ses formes cubiques, ses larges ouvertures vitrées et son utilisation de matériaux industriels. Mallet-Stevens a orchestré chaque détail comme une œuvre d’art totale, supervisant même le design du mobilier et de l’aménagement paysager. La Villa Cavrois s’articule autour d’un salon central, divisant habilement les espaces privés et publics. Elle intègre également des technologies avant-gardistes pour son époque, comme la ventilation, le téléphone et un ascenseur. Son histoire, son esthétique et ses innovations en font un lieu incontournable pour les amateurs d’architecture et de design.

La Piscine : une immersion dans l’art et l’histoire de Roubaix

Après la découverte de la Villa Cavrois, nos étudiants ont exploré un autre trésor de Roubaix : La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie André Diligent. Bien plus qu’un simple lieu artistique, ce musée, situé dans une ancienne piscine Art Déco, célèbre la richesse artistique et historique de la région. Conçue par l’architecte lillois Albert Baert, la Piscine de Roubaix est un chef-d’œuvre d’architecture Art Déco. Saluée dès son ouverture pour son design innovant et sa fonctionnalité sociale, sa structure est organisée autour d’un jardin claustral, alliant esthétique et utilité.

La transformation de la Piscine en musée a été un projet ambitieux et réussi. Sous la direction de l’architecte Jean-Paul Philippon, le musée a su préserver l’intégrité architecturale de la piscine tout en lui donnant une nouvelle vie. Respectant l’essence du lieu tout en répondant aux exigences de conservation et de modernité, La Piscine est désormais un lieu incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Sculptures imposantes, peintures vibrantes, pièces de mode et créations de design : chaque coin du musée regorge de richesses artistiques qui captivent et émerveillent.

La métamorphose réussie de La Piscine témoigne de la capacité des monuments historiques à se réinventer et à rester pertinents dans un monde en évolution constante. Offrant une expérience culturelle immersive dans un cadre architectural exceptionnel, ce musée est devenu un symbole emblématique de Roubaix.

Au-delà de leur valeur esthétique, la Villa Cavrois et La Piscine partagent également une histoire commune avec l’architecture et le design. Toutes deux sont des témoignages remarquables de la créativité humaine et de l’évolution des styles artistiques au fil du temps. Ainsi, cette deuxième partie de notre journée de découverte à Roubaix a été l’occasion pour nos étudiants de plonger encore plus profondément dans l’univers fascinant de l’art et de l’histoire, enrichissant ainsi leur expérience culturelle.

Exploration et Inspiration : Les étudiants en master Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège à la découverte de l’excellence à Stuttgart ! 

Du 25 au 28 mars, les étudiants de master 2 en Design Industriel de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège ont eu l’occasion de s’immerger dans un tourbillon d’inspiration et de savoir-faire lors de leur visite à Stuttgart, en Allemagne. 

Découverte chez Porsche : Un voyage à travers l’Histoire automobile 

Le premier arrêt de leur périple fut le musée Porsche, où les étudiants ont été transportés à travers l’histoire de cette marque automobile légendaire. Des premiers modèles emblématiques jusqu’au Taycan moderne, la visite guidée a offert une expérience exceptionnelle. La scénographie soignée et la mise en valeur des différentes époques ont permis aux étudiants de saisir pleinement la renommée de Porsche. De plus, l’architecture remarquable du bâtiment conçu par Delugan Meissl a suscité l’admiration, avec son impressionnante impression de lévitation. 

Exploration chez Mercedes : une marque emblématique 

Poursuivant leur exploration de l’industrie automobile, les étudiants ont ensuite visité le musée Mercedes. L’histoire de cette marque est étroitement liée à celle de Porsche, ce qui a ajouté une dimension particulière à cette visite. La surface d’exposition impressionnante, répartie sur neuf étages, a permis aux étudiants de découvrir l’évolution de la marque Mercedes à travers les événements historiques. Même pour ceux qui ne sont pas des passionnés d’automobile, l’endroit a été une source d’inspiration tant par son architecture que par la mise en scène de l’évolution de l’industrie automobile. 

Échange et comparaison : Rencontre à l’Académie de Stuttgart 

Une rencontre à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart a été l’occasion d’échanges enrichissants entre les étudiants et les professeurs. Cette visite a permis de comparer les approches pédagogiques entre les deux institutions, offrant ainsi une perspective précieuse pour les étudiants de l’ESA Saint-Luc de Liège. 

Exploration à Ulm : Une étape cruciale dans l’Histoire du design 

Le lendemain, les étudiants ont exploré le HfG-Archiv/Museum à Ulm, une étape importante dans leur voyage à travers l’histoire du design. Cette institution, héritière du Bauhaus, prône un design adapté aux besoins individuels, ce qui a suscité des réflexions profondes chez les étudiants. 
 

Innovation à Festool : Une Démonstration d’Excellence 

Enfin, la visite de l’usine de Festool a été une expérience inspirante, mettant en lumière l’innovation et l’excellence de l’entreprise. Les étudiants ont été impressionnés par le processus de conception et l’engagement envers la qualité. 

Dans l’ensemble, ce voyage à Stuttgart a été une expérience enrichissante pour les étudiants de l’ESA Saint-Luc de Liège, leur offrant une perspective unique sur l’innovation et le design industriel. Ces échanges et découvertes contribueront certainement à façonner leur avenir professionnel dans le domaine du design. 

 Les 21, 22 & 23 juin, vous êtes invités à notre exposition de fin d’année

L’Impact Positif des Études Artistiques sur la Vie Étudiante

Le Salon SIEP Liège 2024 s’est conclu sur des rencontres et des souvenirs mémorables. En cet événement, enseignants, personnel administratif et étudiants se sont rassemblés pour mettre en lumière les spécificités de l’enseignement artistique et présenter les formations offertes par notre établissement. Cette occasion a également permis aux futurs étudiants de découvrir les multiples avantages des études artistiques dans leur parcours académique et personnel.

Les programmes artistiques proposés par l’ESA Saint-Luc Liège couvrent une variété de disciplines telles que la bande dessinée, l’illustration, la peinture, la photographie, la publicité, la sculpture, l’architecture d’intérieur, la communication visuelle et graphique, ainsi que la conservation et la restauration des œuvres d’art. Au-delà de l’acquisition de compétences techniques, ces programmes visent à cultiver la créativité, l’expression personnelle et la pensée critique chez les étudiants, les préparant ainsi aux défis professionnels et personnels de la vie.

Créativité, expérimentation, prise de risques et pensée novatrice : les études artistiques offrent aux étudiants un espace pour développer leur propre voix artistique, les incitant à repousser les limites de leur imagination. L’ESA Saint-Luc Liège offre un environnement propice à l’expression créative, où les étudiants peuvent explorer sans craindre le jugement, favorisant ainsi leur confiance en eux et leur estime de soi. 

Les études artistiques ne se limitent pas à l’acquisition de compétences techniques ; elles sont une source d’inspiration, de croissance personnelle et de transformation. En cultivant la créativité chez les étudiants, elles ouvrent la voie à un avenir où l’imagination et l’innovation sont les moteurs du progrès.

Rejoignez notre communauté où la créativité est célébrée et cultivée. Pour rester informés sur les opportunités passionnantes offertes par l’ESA Saint-Luc Liège, veuillez fournir votre adresse e-mail via le formulaire en ligne :

https://intranet.saint-luc.be/fr/myinscription/subscription/add

“Tissons des liens. Pas des menottes.”

L’ESA Saint-Luc Liège au cœur de l’initiative pour un accueil digne des migrant.e.s en Belgique 

L’événement militant “Tissons des liens. Pas des menottes.”, organisé par l’artiste liégeoise Bénédicte Moyersoen de l’association Le Monde des Possibles, a connu un franc succès. L’occasion pour de nombreuses voix de s’élever en faveur des droits des personnes sans-papiers, dans un esprit de solidarité et de revendication. 

Parmi les participants et les intervenants, on retrouve Willy Demeyer, bourgmestre de la Ville de Liège, Christie Morreale et Pierrot Negamiye, ainsi que des organisations et associations dédiées à la défense des droits des migrant.e.s comme La Voix des Sans-Papiers de Liège, l’ASBL NADA, le Cedem Ulg, Srl Rene Lejeune Et Fils, Perspectives asbl, CNCD-11.11.11 Province de Liège, Point d’Appui – Aide aux personnes sans papiers, et bien sûr, l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège

L’ESA Saint-Luc Liège, avec le groupe d’étudiant.e.s de master 1 en Architecture d’intérieur, a contribué à la réalisation de l’œuvre collective solidaire qui a marqué cet événement, s’impliquant dans la réalisation de l’œuvre symbolique “Tissons des liens, pas des menottes” désormais suspendue entre les piliers de l’ancienne cathédrale, place Saint-Lambert à Liège. Cette initiative consistait à assembler des milliers de colsons en plastique – 112 000 exactement, représentant le nombre actuel de sans-papiers en Belgique – pour créer un gigantesque filet de soutien, représentant l’idée d’un accueil juste et digne pour les migrant.e.s en Belgique.  

Le projet de l’ESA Saint-Luc Liège visait ainsi à mobiliser sa communauté artistique et créative pour soutenir cette cause importante. En participant à la création de cette œuvre, les étudiants et les membres de l’école ont contribué à sensibiliser le public sur les enjeux liés à l’accueil des migrant.e.s et à promouvoir des solutions concrètes pour améliorer leur situation en Belgique. 

Dans un contexte où les défis liés à la migration exigent des actions concertées et des initiatives novatrices, la participation de l’ESA Saint-Luc Liège à cet événement démontre l’engagement de l’école envers les valeurs de solidarité, de justice sociale et d’inclusion. Ensemble, à travers la créativité et la collaboration, il est possible de construire un avenir où chaque individu est accueilli et respecté dignement. 

Atelier International sur les Techniques de Nettoyage dans la Conservation des Œuvres d’Art 

English below

Du 22 au 27 mars dernier, l’ESA Saint-Luc Liège a accueilli un workshop international (BIP) dans le domaine de la Conservation et Restauration des œuvres d’art. Cet événement a rassemblé plusieurs experts venus pour explorer les techniques de nettoyage dans la conservation artistique, offrant une plateforme unique pour partager les dernières connaissances et pratiques dans ce domaine, mettant en avant l’évolution des méthodes de nettoyage et abordant les dimensions techniques et écologiques de la conservation des œuvres d’art. 

Ce workshop international a débuté en mettant l’accent sur les solutions tampons, une composante essentielle du nettoyage des œuvres d’art. Animé par Cécile de Boulard, conservatrice-restauratrice de peintures, et Luciana Ruatta, docteure en chimie, cet atelier de deux jours a combiné des aspects théoriques et pratiques. Les participants ont eu l’occasion d’explorer en profondeur la méthodologie derrière les formulations de nettoyage aqueux, ainsi que les concepts physico-chimiques sous-jacents. Des démonstrations pratiques ont permis de fabriquer une sélection de solutions tampons adaptées à différents besoins de nettoyage. 

La journée du 25 mars a été marquée par une conférence du professeur Mariko Kitano de l’Université des Arts de Tokyo, qui a présenté l’utilisation innovante des gels d’agar pour éliminer efficacement les taches sur la céramique. Cette présentation a suscité un vif intérêt parmi les participants, démontrant une fois de plus l’importance de l’innovation scientifique dans le domaine de la conservation des œuvres d’art. 

Les 25 et 26 mars ont été consacrés à un atelier pratique sur le pouvoir nettoyant des argiles, dirigé par une équipe de professeurs de l’ESA. Les participants ont exploré les méthodes d’utilisation de l’argile pour préserver et restaurer des œuvres d’art, renforçant ainsi leur compréhension des techniques de nettoyage avancées. 

En parallèle, un autre atelier a exploré l’utilisation innovante des gels PVA-borax pour nettoyer les surfaces fragiles. Développés par Andrea del Bianco et Augusto Giuffredi, ces gels hautement visqueux offrent une alternative efficace pour les surfaces délicates. Maria Aguiar, une conservatrice de peinture, a guidé les participants à travers le processus de formulation, la production de gels et les procédures de test, mettant en avant leur polyvalence et leur efficacité. 

L’événement s’est achevé par une table ronde sur les problématiques de nettoyage, comprenant la présentation d’un outil interactif en ligne conçu pour faciliter le partage d’informations et la collaboration entre les professionnels de la conservation. 

En conclusion notre atelier international (BIP) rassemblant des participants de plus de  six institutions – Universidade Catolica Portuguesa Porto, Portugal; Universidad Politecnica de Valencia, Espagne; University of West Attica, Grèce; Nicolaus Copernicus University Torun, Pologne; Tokyo University of the Arts, Japon; et, l’ENSAV La Cambre, Bruxelles a été couronné de succès. Il a offert une occasion précieuse aux professionnels de la conservation de partager leurs connaissances, d’explorer nouvelles techniques et de renforcer les liens au sein de la communauté mondiale de la conservation des œuvres d’art. L’engagement en faveur de l’innovation dans la préservation du patrimoine culturel a été clairement démontré, laissant entrevoir un avenir prometteur pour le domaine de la conservation ! 

English version :

From 22 to 27 March, ESA Saint-Luc Liège School of Art hosted an international workshop a.k.a. a Blended intensive programme (BIP) in the field of conservation restoration of artistic heritage. The event brought together a number of international experts to work on cleaning techniques in conservation thereby providing a unique platform for the sharing of recent findings and state of the art practices. The workshop also highlighted the evolution of cleaning methods and explored the technical and ecological dimensions of art conservation.

The workshop kicked off with a focus on buffer solutions, an essential component in the cleaning of works of art. Led by Cécile de Boulard, curator-restorer of paintings, and Luciana Ruatta, doctor of chemistry, the two-day module combined theoretical and practical aspects. Participants received the opportunity to explore in depth the methodology behind aqueous cleaning formulations, as well as the underlying physico-chemical concepts. Practical demonstrations allowed the production of a selection of buffer solutions adapted to different cleaning needs.

The following days were devoted to a practical workshop on the cleaning power of clays, led by a team of professors from ESA Saint-Luc Liège School of Art. Participants explored methods of using clay to preserve and restore works of art, reinforcing their understanding of advanced cleaning techniques.

In addition, Professor Mariko Kitano from Tokyo University of the Arts gave a talk on the innovative use of agar gels to effectively remove stains from ceramics. Her presentation piqued the interest of participants, demonstrating the importance of scientific innovation in the field of conserving.

A further module explored the innovative use of PVA-borax gels to clean fragile surfaces. Developed by Andrea del Bianco and Augusto Giuffredi, these highly viscous gels offer a useful alternative for delicate surfaces. Maria Aguiar, a paint conservator, guided participants through the formulation process, gel production and testing procedures, highlighting their versatility and effectiveness.

The event concluded with a panel discussion and the presentation of an interactive online tool designed to facilitate information sharing and collaboration between conservation professionals.

In conclusion, this international workshop, bringing together participants from over 6 institutions – Universidade Catolica Portuguesa Porto, Portugal; Universidad Politecnica de Valencia, Spain; University of West Attica, Greece; Nicolaus Copernicus University Torun, Poland; Tokyo University of the Arts, Japan; and, ENSAV La Cambre, Belgium – was a resounding success.  It provides a great opportunity for conservation experts to share knowledge, explore new techniques and innovation and strengthen links within the global arts’ conservation community. Against this backdrop, the future looks promising the field of conservation!

Echange culturel et académique avec Mariko Kitano en CROA

English below

C’est grâce au Programme de mobilité de l’ARES Asem-duo que l’ESA Saint-Luc Liège a l’honneur d’accueillir en ses murs la professeur et chercheuse de conservation restauration des œuvres d’arts japonaise Mariko Kitano.  

Dès son arrivée, cette éminente spécialiste s’est immergée dans la vie académique et artistique de l’ESA Saint-Luc Liège. À travers des échanges riches et variés, elle a eu l’occasion d’observer nos pratiques pédagogiques et d’approfondir ses connaissances en matière de restauration d’œuvres d’art. En participant activement à divers cours et ateliers de restauration de céramique, elle a partagé son expertise en présentant plus en détail différents aspects de ses propres recherches, notamment sur des porcelaines japonaises conservées dans des collections européennes, à Sèvres (Paris) et au Cinquantenaire (Bruxelles) 

Les rencontres au sein de nos ateliers ont été particulièrement fructueuses, offrant à Mariko Kitano l’opportunité de discuter avec les étudiants sur leurs projets et leurs recherches en cours. Son intervention lors de la restauration d’un ensemble de porcelaines japonaises laquées, prêtées par le Musée de Mariemont, a été particulièrement enrichissante. De nombreux étudiants, notamment Charlotte Stienne, ont bénéficié des éclairages de Mariko Kitano dans leur travail de recherche et de restauration. 

En parallèle à ses activités au sein de l’ESA Saint-Luc Liège, Mariko Kitano a également participé en tant qu’invitée et intervenante au Workshop international (BIP) sur le nettoyage des œuvres d’art. Elle a notamment présenté l’utilisation des gels d’agar-agar pour le nettoyage de la céramique, offrant ainsi une perspective précieuse aux étudiants et professionnels présents. 

Ainsi, l’ESA Saint-Luc Liège renforce sa position en tant que lieu de rencontre pour la recherche, le partage d’expérience et l’excellence dans le domaine de la conservation et de la restauration des œuvres d’art. La visite de Mariko Kitano a non seulement enrichi le parcours des étudiants, mais aussi consolidé les liens entre le Japon et la Belgique dans le domaine de l’art et de la culture. 

Ce bel échange interculturel est le fruit d’un travail de longue haleine initié lors de la mission princière au Japon en 2022… Et il ne s’arrête pas là, puisqu’en juin 2024 ce sera au tour de Valérie Rousseau, professeure d’atelier en restauration de céramique à l’ESA, de faire ses valises pour une mobilité de 3 semaine à l’Université des Arts de Tokyo. 

Thanks to Asem-duo, a mobility programme supported by ARES, ESA Saint-Luc Liège School of Art has had the privilege of welcoming to Liège Mariko Kitano, a Japanese professor and researcher in the field of conservation and restoration of works of art. 

During her stay, Mariko Kitano immersed herself in the academic and artistic life of ESA Saint-Luc Liège. She used this opportunity to observe our teaching practices, exchange good practices and deepen her knowledge in the field of art restoration. By taking an active part in various ceramic restoration modules and practical workshops, she was also able to pass on her expertise. For instance, she presented in great detail various aspects of her own research on Japanese porcelains held in European collections at Sèvres (Paris) and the Cinquantenaire (Brussels).

The interactions during workshops were particularly fruitful. Mariko Kitano talked to students such as Charlotte Stienne about their current research and conservation projects. Her contribution towards the restoration of a group of lacquered Japanese porcelains on loan from Royal Mariemont Museum was particularly rewarding. 

In addition to her teaching activities, Mariko Kitano participated as guest speaker in our School’s International Blended intensive programme (BIP) on the cleaning techniques in conservation where she presented the use of agar-agar gels to clean ceramics. Her contribution offered interesting insights to both the students and experts in attendance.

Through these initiatives, ESA Saint-Luc Liège aims strengthen its position as a meeting place for students, researcher and experts in the field of conservation and restoration. Professor Mariko Kitano’s visit contributed not only to our students’ training, but also consolidated the links between Japan and Belgium in the field of art and culture.

It is worth highlighting that this inspiring intercultural exchange is the result of a long-term strategy initiated with our school’s participation in the Belgian Economic Mission to Japan… And the best thing is, it does not end there. Indeed, in June of this year, it will be the turn of Valérie Rousseau, Head of the ceramics restoration workshop to pack her bags for a 3-week exchange at the Tokyo University of the Arts thanks to Asem Duo.

Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

A Week at Le Phare : Immersion in a Youth Care Institution

Inspired by the concept of ‘action research design’ (A. Findeli), this immersive module brought together students and teachers, from different higher education institutions, with residents and workers of a children’s home in Liège – Le Phare. The aim was to foster interactions – i.e. user centred reflections and creations – in order to work on the reorganisation of Le Phare’s interior lay-out and collective spaces. 

Le Phare is a children’s home recognised by the General Administration of Youth Aid of Belgium. It is part of a wider network of social and solidarity initiatives aimed at young people suffering from various forms of social exclusion. The service currently accommodates around twenty boys and girls, aged 7 to 17. They are supported 24/7 by a qualified educational team. For most resident, Le Phare constitutes their main place of residence. While some young people are able to return to their families at weekends or during school holidays, the majority of the group remains in house. Hence, there is a need to promote improved living conditions in a building that is not purpose built – i.e. an old mansion first converted into administrative offices and then summarily adapted to accommodate children.

Against this backdrop, our project sought to promote well-being. To start off, we worked on different proposals with the young residents and the workers of Le Phare. Whether talking about communal or private spaces, we had to consider a number of issues such as privacy, different uses and organisation models of common living, the harmonisation of furniture, communication and signage, energy efficiency, lighting, etc. 

During the first two days, we organised a number of participatory workshops for the young resident, who participated on a voluntary basis. We thereby grew to know them better, have more intimate moments with each of them and find out more about their wishes and needs. But above all, these workshops were a starting point for all the development proposed changes to Le Phare. It was therefore an important observation and information-gathering phase.  

We then spent the rest of the week working intensively on the multi-purpose common room of Le Phare. The children were also closely involved in the rest of the work, whether by testing the assembly of a prototype piece of furniture or creating typography. In addition, meals were taken with the children, so that we could continue to immerse ourselves in their daily lives and continue our exchanges with them and the members of staff. We were very touched by everyone’s hospitality. 

At the end of the week, we produced a publication describing our meetings, workshops, research approach, and solutions. The proposed improvements were presented to the stakeholders – Le Phare residents and staff – during an rounding off exhibition at ESA Saint-Luc Liège School of Art. Welcoming all these young visitors to our students’ place of study and work was a great experience. After 5 days intense days, it was hard to say goodbye! So let’s make sure we meet each other again soon…

In conclusion, this life-size field project allowed us to test collaborative protocols with experts from different disciplines. In turn, this experience will feed into our ongoing reflection on transdisciplinary action research/creation. So, what is next? In Autumn 2024 we will organise a study seminar with a wide body of stakeholders to continue questioning, debating and building our proposal for a transdisciplinary post-graduate degree on action research. 

Participants : 

ESA Saint-Luc Liège: 

5 students from the Interior Design, Industrial Design, Visual and Graphic Design and Photography, departments supported by their professors: Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion and Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet

ENSAD Nancy (FR):

4 Environmental Design student accompanied by their teachers Colin Ponthot and Jehanne Dautrey. 

University of Liège: 

1 Sociology graduate student together with Justine Contor, a post-doctoral student in Architecture. 

And of course, the 20 children, teenagers and support staff at Le Phare

This project was made possible by Wallonie Entreprendre